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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le Secrétaire Général appel mondial pour combattre et contrer les discours de haine liés au COVID-19
New York – Le COVID-19 n’a que faire de qui nous sommes, du lieu où nous vivons, de nos croyances ou de nos différences. Pour le combattre, nous avons besoin du moindre brin de solidarité. Et pourtant, la pandémie continue de générer une avalanche de haine et de xénophobie ; on désigne des boucs émissaires ; on entretient la peur.
La haine de l’étranger se répand sur Internet et dans les rues. Les théories du complot à caractère antisémite prolifèrent et des musulmans sont victimes d’attaques liées au COVID-19. Des migrants et des réfugiés ont été accusés de propager le virus et se sont vus refuser l’accès aux soins médicaux. Les personnes âgées étant parmi les plus vulnérables face à la maladie, l’idée répugnante que l’on pouvait les sacrifier a commencé à se répandre. Enfin, des journalistes, des lanceurs d’alerte, des professionnels de santé, des travailleurs humanitaires et des défenseurs des droits humains sont pris pour cible simplement parce qu’ils font leur métier.
Nous devons agir maintenant pour renforcer l’immunité de nos sociétés face au virus de la haine. C’est pourquoi je lance aujourd’hui un appel en faveur d’une action résolue pour mettre fin aux discours de haine dans le monde entr.
Je demande aux dirigeants politiques de montrer leur solidarité envers tous les membres de la société et de bâtir et de renforcer la cohésion sociale.
Je demande aux établissements d’enseignement de s’intéresser à la maitrise des outils numériques à un moment où se retrouvent sur Internet des milliards de jeunes – un public captif et parfois désespéré pouvant être la proie des extrémistes.
Je demande aux médias, en particulier aux médias sociaux, d’en faire davantage et de signaler et de supprimer le cas échéant, conformément au droit international des droits de l’homme, les contenus racistes, misogynes ou préjudiciables.
Je demande à la société civile de se rapprocher des personnes vulnérables et aux responsables religieux de se faire les hérauts du respect mutuel.
Enfin, je demande à chacune et chacun, partout dans le monde, de s’élever contre la haine, de traiter autrui avec dignité et de répandre la bonté en toute occasion.
L’année dernière, j’ai lancé la Stratégie et Plan d’action des Nations Unies pour la lutte contre les discours de haine en vue de renforcer l’action de l’ONU contre ce fléau. Alors que nous combattons la pandémie, il nous incombe de protéger les personnes, de mettre fin à la stigmatisation et de prévenir la violence.
Ensemble, surmontons les discours de haine et le COVID-19.