Communiqué
Global

Le rideau s’ouvre dans le monde entier pour la première semaine du Festival international du film sur la migration

Genève - La première semaine du Festival international du film sur la migration (GMFF) a mis en avant son attrait international. Des projections des 42 films sur le thème de la migration (sur plus de 784 soumissions) ont eu lieu à travers le monde, de la République dominicaine au Rwanda, en passant par la Roumanie et l’Indonésie. 

D’ici la clôture du Festival qui s’achèvera par un gala au Caire à l’occasion de la Journée internationale des migrants, le 18 décembre, non moins de 424 films auront été diffusés dans près de 150 villes. 

Voici un voyage de 25 300km de long couvrant les moments forts des événements passés et à venir.

La douzaine de Moscou : 12 films sur la migration seront diffusés dans la capitale russe

Moscou - L’OIM et l’Institut d’Etat moscovite des relations internationales (Université MGIMO) se sont associés pour diffuser 12 films du GMFF entre les 11 et 18 décembre. Le Festival coïncide avec le 10ème Forum international Migration Bridges in Eurasia (Ponts migratoires en Eurasie). 

La cérémonie d’ouverture débutera le 11 décembre à l’Université MGIMO avec la projection de Donald Trump’s Wall, un film de Guillermo Galdos, racontant l’histoire de Fatima, une jeune migrante de 12 ans, et de sa sœur qui sont en route pour rejoindre leur mère aux Etats-Unis. 

Pendant la semaine, l’OIM diffusera 12 films abordant différents aspects de la migration, dont A Walk on the Tight Rope, un documentaire allemand qui donne un aperçu remarquable du processus de demande d’asile, et Bushfallers - A Journey of Chasing Dreams, dans lequel quatre jeunes réalisateurs entreprennent un voyage pour découvrir pourquoi les Africains décident de migrer vers l’Europe. 

La programmation complète du Festival à Moscou est disponible ici : http://globalmigrationfilmfestivalagenda.com/russian-federation/ 

« Les films sur les migrants sont des films sur la vie ; ils donnent à la société une vision des migrants comme étant des personnes, pas comme une menace. Certains pensent que la migration est quelque chose d’abstrait et de dangereux pour la société et les films détruisent ces stéréotypes - ils montrent la vie des migrants comme des personnes ordinaires », a déclaré Sergey Ryazantsev, responsable du Département de la démographie et des migrations à l’Université MGIMO et membre de l’Académie des sciences russe.

Les 19 projections placent l’OIM à Moscou parmi les 10 missions les plus actives.

« Le Festival international sur la migration, lancé en 2016, a été essentiel dans la diffusion du message sur les réalités de la migration, ses défis et possibilités », a fait remarquer Abdusattor Esoev, chef de mission de l’OIM à Moscou. « Je suis très reconnaissant du soutien de notre partenaire, l’Institut d’Etat moscovite pour les relations internationales du Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie, dans l’organisation conjointe du Festival du film de cette année en Russie. »

Pour plus d’informations, veuillez contacter Abdusattor Esoev, OIM Moscou, Tel : +7 905 792 69 10, Email : aesoev@iom.int

 


Human Trafficking on Kenyan Coast under Spotlight during Film Festival

Lamu – Tourism is a major source of income in Kenya’s coastal region but is also a key contributor to the trafficking of women and girls due to their socio-economic status. The IOM Kenya Country Office held film screenings to raise awareness of human trafficking and gender-based violence, on 28-29 November on Lamu Island — part of the Lamu Archipelago of Kenya.

A total of 102 participants (51 men and 51 women) attended the screenings, held during the Global Migration Film Festival (GMFF).

The screenings and ensuing discussions took place at the same time as the annual 16 Days of Activism against Gender-Based Violence campaign which galvanizes action to end violence against women and girls. As part of this year’s campaign, UN agencies in Kenya, including IOM, reaffirmed their commitment to contribute to creating a safe working environment.

These activities were supported by the Government of Japan as well as the Better Migration Management (BMM) programme which aims to improve migration management in the region, and in particular to address the trafficking and smuggling of migrants within and from the Horn of Africa.

The BMM Programme is a regional, multi-year and multi-partner programme funded by the EU Trust Fund for Africa and the German Federal Ministry for Economic Cooperation and Development (BMZ), coordinated by the Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ).

IOM is one of the main implementing partners alongside the United Nations Office on Drugs and Crime, GIZ, Expertise France, the Italian Department of Public Security, CIVIPOL and the British Council. The BMM also covers Djibouti, Eritrea, Ethiopia, Somalia, Sudan, Uganda and coordinates closely with the EU Delegation South Sudan.

For more information please contact Etsuko Inoue at IOM Nairobi, Tel: +254204221000, Email: einoue@iom.int
 


Le GMFF à Buenos Aires s’ouvre avec un film primé

Buenos Aires - Le GMFF s’est ouvert lundi à Buenos Aires avec la projection de The Kitchen of Las Patronas, à l’Alliance française. Le long métrage, réalisé par le Mexicain Javier García, a reçu le prix Iber-rutas pour le meilleur film latino-américain.

Le Iber-rutas Programme for Strengthening Rights and Intercultural Routes in Ibero-American Migration est un programme du Secrétariat général ibéro-américain ou SEGIB).

The Kitchen of las Patronas a reçu le prix car il traite directement du thème des populations migrantes en mouvement. Le film présente les dangereux périples qu’entreprennent les migrants à bord du train connu sous le nom de « La Bête » le long d’un itinéraire qui traverse le Mexique. Certains des migrants les plus vulnérables de la région se perchent dangereusement sur les wagons de marchandises du train pendant des jours. 

Le public a été accueilli par Marina Mantecón Fumado, Directrice de la coopération internationale au Secrétariat d’Etat à la culture, Gabriela Fernández, responsable du Bureau de l’OIM en Argentine, et Nathalie Lacoste Yebra, Directrice générale de l’Alliance française à Buenos Aires. 

« La migration relie les gens, les cultures. Elle enrichit et élargit les horizons », a déclaré Mme Mantecón Fumado. « Il faut appeler à un effort, surtout en ces temps, afin de travailler sur la tolérance, le pluralisme et le respect de la diversité culturelle. »

« Le Festival nous permet d’atteindre de nouvelles personnes sur les questions de migration. Il est important de sensibiliser et de diffuser un message de solidarité et d’empathie envers les migrants à travers le cinéma », a ajouté Gabriela Fernández, responsable du Bureau de l’OIM en Argentine. 

La réalisateur Javier García a remercié l’OIM et le Secrétaire d’Etat à la culture : « nous sommes fiers, tout d’abord au nom des femmes qui nous ont menés jusqu’ici », a-t-il déclaré. « Nous sommes reconnaissants de l’occasion qui nous est donnée de continuer à relayer l’information sur leur travail, qui est très important pour les questions de migration, de droits de l’homme et d’autonomisation des femmes. » (Voir ici l'interview en espagnol

Le programme du Festival en Argentine est disponible ici : http://globalmigrationfilmfestivalagenda.com/argentina/

Pour plus d’informations, veuillez contacter Débora Taicz, OIM Argentine, Tel : +54 11 48151035, Email : dtaicz@iom.int
 


La première mondiale de One Way Ticket lance le GMFF

Washington, D.C. - L’OIM a organisé la première mondiale de One Way Ticket la semaine dernière (29/11), à l’occasion du Festival international du film sur la migration, au Landmark E Street Cinema à Washington, D.C. 

Le long métrage réalisé par Madness Films et Echo Studio raconte l’histoire de deux réfugiés, Jean-Pierre Ntegyeye et Isaiah Bahati. Contraints de fuir la République démocratique du Congo, les deux hommes ont passé près de 20 ans dans un camp de réfugiés en Ouganda. Au début du film, Jean-Pierre, sa femme, sa mère, ses six enfants et Isaiah disent au revoir à la vie qu’ils ont construit dans le camp de réfugiés. 

« Comme vous le verrez dans le film, débuter une nouvelle vie dans un autre pays peut être une expérience effrayante pour les personnes déplacées », a déclaré Luca Dall’Oglio, chef de mission de l’OIM à Washington, au public, avant de présenter le film. « Les migrants, quel que soit leur statut migratoire, ont le droit de voir leurs droits fondamentaux préservés. » 

Suite à la première, Jean-Pierre et Isaiah, qui étaient présents lors de la projection, ont poursuivi la discussion lors d’un débat aux côtés du réalisateur Gregoire Gosset, de la productrice Vanessa Fourgeaud et du Superviseur des opérations de l’OIM à l’aéroport JFK. 

« Lorsque la violence a éclaté dans mon pays, j’étais déjà un homme », a confié Jean-Pierre au public. « J’étais professeur dans l’une des écoles. Nous avons dû partir immédiatement pour éviter de nous faire tuer. »

Les films peuvent servir d’outils pédagogiques pour influencer les perceptions et attirer l’attention sur des questions sociales particulières - dans ce cas les défis et victoires face à la migration forcée. La productrice, Vanessa Fourgeaud, a exprimé son espoir que le film pourrait sensibiliser et promouvoir l’empathie envers les personnes qui fuient le conflit.

« J’espère que les personnes qui se familiarisent avec ce type d’histoires comprendront mieux ces hommes et femmes et pourquoi ils ont dû quitter leur pays », a-t-elle déclaré dans une interview. « Ils n’ont aucun espoir rentrer chez eux un jour. » 

Relocaliser les personnes en lieux sûr pour qu’elles démarrent une nouvelle vie est l’un des objectifs fondamentaux de l’OIM depuis sa création en 1951 en vue de réinstaller les Européens déplacés par la Seconde Guerre mondiale. Pour certains membres du personnel comme Omar Nur, ce travail en particulier est l’occasion gratifiante pour lui d’accueillir les réfugiés de la même manière qu’il a été accueilli à l’aéroport JFK à New York il y a près de 40 ans.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Liz Lizama, OIM Washington, Tel. +1 202 716 8820, Email : elizama@iom.int