Communiqué
Global

Le retour des Irakiens déplacés est semé d'embûches

Les  évaluations menées par le Ministère
irakien des Déplacements et des Migrations (MoDM) et par
l'OIM sur les Irakiens rentrés chez eux après avoir
été déplacés ou avoir reçu
l'asile à l'étranger ont révélé
que le retour n'a pas sorti ces derniers de la crise humanitaire
dont ils ont souffert durant leur déplacement.

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"_blank" title=""> "background-color: rgb(153, 204, 255);">Monitoring and Needs
Assessment Report, March 2008

La nourriture, de l'essence, des biens non alimentaires ainsi que
l'accès aux soins et aux médicaments constituent les
besoins urgents de 5 200 personnes interrogées par les
observateurs de l'OIM sur un total de 78 200 personnes
retournées chez elles et qui ont été
identifiées à travers le pays.


Dans le premier rapport de l'OIM - axé uniquement sur
l'observation et l'évaluation des besoins des personnes
rentrées chez elles, près des deux tiers des retours
identifiés  l'ont été à
destination de Bagdad, mars 2007 constituant le point culminant des
retours.

Près de la moitié de ces personnes ont
affirmé qu'elles n'avaient qu'un accès occasionnel
aux rations de nourriture offertes par le gouvernement, lesquelles
sont largement insuffisantes pour subvenir à leurs
besoins.

Pour les Irakiens retournant à Bagdad, le manque
d'accès aux soins est le pire du pays avec 70 pour cent, la
moyenne nationale étant de 56 pour cent. Le manque
d'infrastructures sanitaires, de médicaments et d'argent
sont les principales raisons mentionnées.

Bien que la grande majorité des personnes de retour soit
retournée à son domicile d'origine (84 pour cent),
plusieurs propriétés ont subi des dommages importants
ainsi que des pertes ou des vols d'effets personnels – dont
des meubles, ce qui souligne un besoin  significatif en
matière d'aide à la propriété.

À Bagdad, où la plupart des contentieux relatifs
aux propriétés ont pour objet des maisons
occupées, la réinstallation des personnes de retour
est effectuée au fur et à mesure des besoins par
diverses autorités. Dans le cas où des retours
massifs auraient de nouveau lieu, il faudrait mettre en place une
politique et un mécanisme complets afin d'éviter de
nouvelles tensions.

Bien que les retours identifiés jusqu'ici
représentent moins d'un pour cent de la population irakienne
déplacée (on estime à cinq millions le nombre
de personnes déplacées à l'intérieur du
pays et de réfugiés), les observateurs ont
remarqué une hausse des retours en mars avant les violences
récentes ayant frappé Bassorah, Bagdad et d'autres
villes, ce qui a eu pour effet d'excéder la capacité
du MoDM et des autorités locales à identifier tous
les sites. Par conséquent, les chiffres réels des
retours doivent être plus élevés.

"La situation des personnes de retour est grave et n'est pas
forcément meilleure que celle dans laquelle elles se
trouvaient lorsqu'elles étaient déplacées.
Beaucoup de personnes de retour sont au chômage, tandis
qu'une fraction seulement a reçu une aide humanitaire autre
que des rations de nourriture," affirme Rafiq Tschannen, chef de
mission de l'OIM en Irak.

"Même si des efforts sont entrepris pour aider les
personnes de retour à repartir du bon pied, intensifier ces
efforts représente un sérieux défi pour toutes
les agences humanitaires ainsi que pour le gouvernement irakien.
L'OIM travaille en étroite coopération avec le MoDM
pour s'assurer que l'aide soit apportée à un plus
grand nombre de personnes de retour. Nos rapports sur l'observation
et l'évaluation des besoins des personnes rentrées
chez elles contribueront largement à s'assurer que ceux qui
ont besoin d'une aide en particulier la reçoivent."

Pour consulter le rapport, veuillez cliquer sur le lien
suivant: 

"http://www.iom.int/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/media/docs/reports/iom_ras_march2008.pdf"
target="_blank" title="">Monitoring and Needs Assessment Report,
March 2008

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Dana Graber Ladek

OIM Irak

Tél.: +962 79 611 1759

E-mail: "mailto:dgraber@iom-iraq.net">dgraber@iom-iraq.net