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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le projet mondial de lanternes solaires de l’OIM cible les familles déplacées vulnérables en Somalie
Somalie - L’OIM a distribué des lanternes solaires à quelque 347 déplacés internes vivant dans des camps à Bossaso, à Galcayo et à Garowe, en Somalie. Les lanternes apportent l'éclairage nécessaire pendant la nuit dans des endroits peu ou non alimentés en électricité.
À ce jour, l'OIM en Somalie a distribué plus de 7 000 lanternes solaires principalement dans des camps de déplacés internes. Le programme, qui aide quelque 42 000 personnes, est financé par des individus, des partenaires commerciaux et par le gouvernement du Japon.
Le projet de lanternes solaires de l'OIM vise à terme à aider plus de 57 000 familles vulnérables dans les camps et les communautés à travers l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine. Les lanternes amélioreront leur santé et leur sécurité et aideront à l'éducation de leurs enfants.
« C'est un petit pas mais il est important car nous voulons aider les jeunes à étudier, à éliminer les dangers associés aux fumées toxiques des lampes au kérosène et à permettre aux femmes, vulnérables aux agressions pendant la nuit, à se sentir plus en sécurité », déclare le Dr. Chaiki Ito, coordinateur du programme de santé de l'OIM en Somalie.
A Garowe, Galcayo et Bossaso, les familles vivent souvent dans des abris de fortune faits de vêtements usés, de boîtes, de paille, de troncs d'arbres et de conserves d’huile végétale. Bon nombre de ces matériaux sont inflammables, exposant les déplacés internes à un risque d'incendie lorsqu'ils utilisent le feu comme leur principale source d'éclairage.
Les femmes sont également exposées au risque de violences sexuelles, en particulier la nuit. La prévalence des violences sexuelles dans le pays elle l'une des plus élevées du monde et est souvent passée sous silence. Les installations des déplacés internes dispose d'une sécurité limitée, de mauvaises conditions de vie et d'une protection restreinte au sein du clan. Les femmes et les filles des clans minoritaires et les femmes à la tête de leur famille sont particulièrement à risque.
Hamidah, 40 ans, vit avec ses cinq filles dans un abri de fortune dans le camp de déplacés de Kosaar à Burao, au Somaliland, depuis 12 ans. « J'ai vécu ici pendant de nombreuses années avant que ces lanternes ne soient distribuées et j'aurais aimé qu'elles arrivent plutôt. Nous nous sentons bien plus en sécurité et nous pouvons avancer dans notre travail pendant la nuit grâce à ces lanternes », confie-t-elle.
Les déplacés internes vivent dans des camps en Somalie depuis la chute du gouvernement central et l'établissement de l'Etat du Puntland en 1998. Ils s'y sont installés car ils s’y sentent plus en sécurité que dans leur lieu d'origine dans la zone du sud-centre de la Somalie.
Suite aux précédentes distributions de lanternes solaires aux Philippiness et au Ghana, la distribution de la semaine dernière en Somalie marque une nouvelle étape alors que le projet mondial de lanternes solaires cherche à lever 2 millions de dollars pour les migrants vulnérables à travers le monde.
*Nom d'emprunt.
Pour plus d'informations et pour contribuer à l'initiative mondiale des lanternes solaires de l’OIM, veuillez vous rendre sur www.iom.int/solarlanterns ou contacter solarlanterns@iom.int.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Ruth Mbugua, OIM Somalie, Tel. +254 710 366 128/708 985 810, Email: rmbugua@iom.int