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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le profil migratoire de l'OIM pour l'Uruguay donne un aperçu général des migrations
Le profil migratoire de l'OIM pour l'Uruguay, publié
aujourd'hui dans la capitale Montevideo, donne un aperçu
général des migrations actuelles et montre comment
les vagues d'immigration depuis l'Europe, principalement depuis
l'Italie et l'Espagne, entre les années 1800 et les
années 1960, ont façonné cette nation
sud-américaine.
Le recensement de 1860 faisait état de 34%
d'étrangers dans la population du pays. Mais après
les années 60, pendant la profonde crise économique,
sociale et politique qui a conduit à un coup d'état
en 1973, de nombreux Uruguayens ont migré vers d'autres pays
de la région, vers l'Amérique du Nord et vers
l'Europe. D'autres grandes vagues d'émigration ont eu lieu
pendant les crises de 1982 et 2002.
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target="_blank" title="">Perfil Migratorio de Uruguay
2011
En 1996, d'après les données officielles, environ
15% des Uruguayens vivaient à l'étranger. Environ 117
000 Uruguayens supplémentaires ont quitté le pays
entre 1996 et 2004. Cette vague a porté le pourcentage de la
population vivant à l'étranger à environ
18%.
Historiquement, l'Argentine est le principal pays de destination
des migrants uruguayens. Depuis 2002, l'Espagne et, dans une
moindre mesure, les Etats-Unis, sont devenus les principaux pays
récepteurs, avec près de 70% de migrants uruguayens
récemment concentrés dans ces deux pays.
Le retour à la démocratie, et plus
récemment, la période de forte croissance
économique et de faible taux de chômage (actuellement
de 5,4%), ont provoqué une nouvelle augmentation des flux
d'immigrants et une accélération du retour des
migrants uruguayens, qui, dans la plupart des cas, sont des hommes
en âge de travailler et sont plus instruits que la moyenne de
la population.
Le profil migratoire de l'OIM fait observer que ces
dernières années, des avancées notoires ont
été faites dans la conception de politiques visant
à réduire les impacts négatifs de la
migrations sur le développement économique et
social.
L'élaboration d'une nouvelle loi sur la migration ainsi
que la création d'un Bureau des affaires consulaires et de
liaison et d'un Bureau des retours et de l'accueil, au sein du
Ministère des affaires étrangères, confirment
ces avancées. Ceci dit, beaucoup reste encore à faire
pour garantir l'efficacité de ces politiques
migratoires.
En matière de société civile, des
progrès manifestes ont été accomplis dans la
création d'ONG qui protègent les droits des migrants.
Le Réseau de soutien aux migrants créé en
2010, a organisé et mené à bien des
activités qui ont contribué à inclure les
migrations dans le programme national. Le profil met en
évidence la nécessité de poursuivre la
sensibilisation sur les droits des migrants et des
rapatriés.
Le profil recommande également d'inclure des questions
dans l'Enquête polyvalente sur les ménages de
l'Institut national des statistiques afin d'identifier les migrants
qui sont rentrés en Uruguay, de conserver les questions qui
permettent de recueillir des informations sur les immigrants qui
arrivent en Uruguay, ainsi que sur les familles qui
reçoivent des rapatriements de fonds.
Les profils migratoires de l'OIM, élaborés en
coopération étroite avec les institutions du
gouvernement qui oeuvrent sur les questions migratoires, sont
établis pour servir d'outil aux gouvernements qui veulent
identifier et comprendre leurs réalités et leurs
besoins migratoires, afin d'élaborer des politiques et des
stratégies aux niveaux national et régional pour bien
gérer les migrations.
En Amérique du Sud, l'OIM a élaboré des
profils migratoires pour l'Argentine, le Brésil, la
Colombie, l'Equateur, le Paraguay et le Venezuela, et est en train
de terminer les profils pour la Bolivie, le Chili et le
Pérou.
Le profil migratoire de l'OIM pour l'Uruguay, disponible en
espagnol, peut être téléchargé sur:
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Alba Goycoechea
OIM Montevideo
Tel: +598 2 916.80.43
E-mail:
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