Communiqué
Global

Le personnel de l’OIM diffuse des messages dans une nouvelle vidéo à l’occasion de la Journée internationale de la prévention des catastrophes

Genève - A la veille de la Journée mondiale de la prévention des catastrophes le samedi 13 octobre, l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, publie un rapport d’avancement annuel sur les initiatives de réduction des risques de catastrophe appuyé par une vidéo de spécialistes à travers le monde. 

Les risques et catastrophes naturels, aggravés par tout un ensemble de facteurs, notamment l’accélération de l’urbanisation et la croissance démographique, devraient déplacer des millions de personnes chaque année à l’intérieur même de leur pays d’origine et à l’étranger. Rien qu’en 2018, 18,8 millions de nouveaux déplacements internes étaient liés à des catastrophes dans 135 pays. 

La réduction des risques de catastrophe vise à réduire les dégâts causés par des catastrophes naturelles comme les séismes, les inondations, les cyclones et les sécheresses. L’OIM participe aux efforts mondiaux en renforçant la capacité des communautés à risque, en particulier pour les déplacés et d’autres populations mobiles vulnérables. 

L’an dernier, l’OIM a mis en œuvre 84 projets de réduction des risques de catastrophe dans 71 pays, bénéficiant à quelque 1,4 million de personnes. Ces projets comprenaient, entre autres, des évaluations des risques, une aide à la production de moyens de subsistance, des stratégies d’adaptation au climat et des systèmes d’alerte rapide. L’OIM a également dispensé des formations à la réduction des risques de catastrophe à plus de 28 000 membres de communautés et à plus de 6 400 responsables gouvernementaux. 

« Nos projets aident les gens à comprendre qu’ils ont leur propre responsabilité dans la gestion des risques de catastrophe au sein de leurs communautés », a déclaré Jain Emmanuel Noel, responsable de programme de l’OIM en Haïti. 

M. Noel faisait partie des neuf membres de l’OIM qui ont collaboré à travers six pays pour créer la vidéo intitulée IOM and the Sendai Framework : reducing Disaster Risk and Promoting Resilience. La vidéo explique les nombreuses manières dont les projets de l’OIM contribuent à renforcer la résilience et la préparation dans les pays sujets aux catastrophes. 

« Ils doivent renforcer leurs capacités pour pouvoir répondre, eux-mêmes, à leurs propres besoins au sein de leurs communautés », a ajouté M. Noel. 

« J’ai notamment appris la technique du « marrage carré », explique Renaud, un menuisier formé par l’OIM. « Nous attachons deux croix en bois ensemble. Je n’avais jamais utilisé cette technique auparavant. » 

L’OIM contribue aux efforts des individus, des communautés et des Etats pour réduire les risques, prévenir le déplacement lié aux catastrophes et promouvoir la résilience. Le travail de l’Organisation en matière de réduction des risques de catastrophe et de dégradation de l’environnement fait progresser les stratégies de prévention et de préparation aux catastrophes fondées sur la mobilité, et contribue aux objectifs de « mieux reconstruire » dans la phase de relèvement. 

L’OIM contribue à la mise en œuvre du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe, un plan de 15 ans adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2015. Le rapport d’avancement 2018, Taking Sendai Forward, évalue les progrès accomplis par l’OIM dans la réalisation des objectifs fixés dans le Cadre et dans le Plan d’action des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophe. 

Le rapport souligne le travail croissant de l’OIM sur les questions de mobilité et de réduction des risques de catastrophe dans le cadre d’un effort intégré aux côtés des Nations Unies et d’autres partenaires. Le rapport attire l’attention sur les conséquences humanitaires considérables et l’impact sur le développement que les mouvements de populations liés aux catastrophes auront vraisemblablement sur les gouvernements et les communautés dans les années à venir. Cette tendance rappelle qu’il est primordial d’inclure les migrants et les questions de mobilité dans la réduction des risques de catastrophes et dans la planification du développement. 

« L’OIM continuera de travailler avec les pays en vue de réduire les vulnérabilités et de renforcer la résilience, tout en faisant la promotion des avantages et possibilités qu’offrent la mobilité, lorsqu’elle s’effectue dans la dignité et en toute sécurité, pour ceux qui recherchent une vie meilleure », conclut le rapport. 

Pour plus d’informations sur le travail de réduction des risques de catastrophe de l’OIM, veuillez contacter Johan Olof Grundber au siège de l’OIM à Genève, Tel. + 41 22 717 9938, email : jgrundberg@iom.int