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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le nombre de morts le long de l’itinéraire de l’Afrique de l'Ouest dépasse les 500 dans un contexte de hausse du nombre de départs
Dakar - L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) est extrêmement préoccupée par l'augmentation du nombre de décès enregistrés sur l’itinéraire de l'Afrique de l'Ouest vers les îles Canaries.
A ce jour cette année, le projet de l'OIM sur les migrants disparus a enregistré plus de 500 décès, la plupart au cours des mois d'octobre et de novembre dans un contexte d’augmentation des départs depuis les côtes des pays d'Afrique de l'Ouest, y compris le Sénégal. Les décès cette année représentent déjà plus du double par rapport à 2019, lorsque l'OIM avait enregistré 210 décès.
Les données enregistrées représentent cependant une estimation minimale. L'Organisation craint que le nombre réel de pertes humaines soit plus élevé.
« L'OIM est confrontée à de nombreux défis dans la collecte de données sur l’itinéraire de l'Afrique de l'Ouest, en particulier lorsque nous recevons des informations sur des bateaux qui disparaissent sans laisser de traces », déclare Frank Laczko, directeur du Centre mondial d'analyse des données sur la migration (CMADM) de l'OIM.
Le dernier naufrage a été enregistré cette semaine (15/11), au large des côtes du Cap-Vert, où 66 migrants, dont trois enfants, sont arrivés à bord d’un bateau endommagé. Selon des sources gouvernementales et des rescapés, plus de 130 personnes sont montées à bord de l’embarcation avant que son moteur n'explose. Une soixantaine de personnes auraient péri au cours de cette tragédie. Les personnes à bord étaient tous sénégalais, à l'exception de deux migrants gambiens.
L'OIM travaille en étroite collaboration avec ses partenaires locaux dans les communautés et vérifie les informations et les données concernant ces tragédies avec les survivants, les membres de la famille et les membres de la communauté. En tant qu'organisation intergouvernementale, l’OIM coordonne également ses efforts et ses interventions avec les gouvernements, et a confirmé le récit du naufrage impliquant environ 200 personnes dans son communiqué de presse du 29 octobre. Ces données sont essentielles pour contribuer à une politique migratoire éclairée et permettent une approche de la gestion des migrations plus centrée sur l'humain et les besoins.
À ce jour, en 2020, plus de 18 000 migrants sont arrivés aux îles Canaries après de longs et dangereux périples à travers l'Atlantique. Au moins 12 000 d'entre eux sont arrivés pendant les mois d'octobre et de novembre. La plupart des migrants arrivent des pays d'Afrique de l'Ouest. Les réseaux de trafic illicite font également parfois miroiter une situation irréaliste dans les pays de destination qui pousse les migrants à partir à la recherche de meilleures conditions de vie. Les impacts de la COVID-19, notamment l'insécurité alimentaire, sont parmi les facteurs qui semblent être à l'origine de ces départs.
Bien que ces chiffres représentent une multiplication par sept par rapport aux 1 550 arrivées au cours de la même période en 2019 (janvier-novembre), l'OIM estime que la situation reste gérable grâce à la solidarité et à une politique et une approche centrées sur les droits de l'homme.
L'OIM est attristée par les pertes de vie incessantes en mer et exprime ses condoléances aux familles endeuillées de ceux qui ont péri au cours de dangereux périples migratoires. Poursuivre les groupes de trafic illicite et les trafiquants qui s'attaquent à des personnes désespérées et les mettent en danger lors de traversées à bord d’embarcations en mauvais état doit être une priorité, tout comme la sensibilisation des communautés aux risques de la migration irrégulière.
Pour plus d'informations, veuillez contacter le Bureau régional de l'OIM pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale : Aïssatou Sy, Tél. : +221 77 479 21 41. Email : aisy@iom.int
A Genève : Safa Msehli, Tel : +41793045526. Email : smsehli@iom.int