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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le nombre de morts augmente tandis que les recherches pour retrouver des survivants du naufrage à Djibouti se poursuivent
Note actualisée le 20:15 (GMT +1)
Djibouti - Le personnel de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) basé à Obock, sur la côte de Djibouti bordant la mer Rouge, rapporte, mercredi, que 16 rescapés ont été secourus de la tragédie en mer de mardi.
Vendredi (2/01) après-midi, l’équipe de l’OIM a appris que les corps de 58 victimes ont été découverts - trois hommes et deux femmes retrouvés mardi et 47 autres aujourd’hui.
La tragédie s’est produite au large de Godoria, une localité située dans la région d’Obock, au nord-est de Djibouti. Après avoir été alertée par des habitants, une équipe de gendarmerie déployée près du lieu signalé de la tragédie a découvert deux survivants hier, dont un jeune homme de 18 ans qui aurait embarqué à bord d’un bateau transportant quelque 130 personnes.
« Ce tragique événement montre les risques auxquels sont confrontés les migrants vulnérables qui recherchent innocemment une vie meilleure », a déclaré Lalini Veerassamy, chef de mission de l’OIM à Djibouti. « Le gouvernement de Djibouti a toujours fait preuve d’empathie et de leadership régional concernant ce problème majeur. Nous continuerons à les aider pour prévenir de telles tragédies et protéger la vie des migrants. »
L’OIM gère un Centre de ressources pour migrants (CRM) à Obock, où des centaines de migrants qui font route vers le Yémen reçoivent chaque année une aide s’ils choisissent d’être rapatriés vers leur pays d’origine dans le cadre d’un programme de retour volontaire mené à bien par l’OIM. Plus de 500 migrants se trouvent actuellement au CRM.
Le personnel présent vient en aide aux rescapés de la tragédie de mardi et apporte son soutien aux autorités de Djibouti qui continuent de patrouiller le long de la côte à la recherche d’autres survivants.
Le Projet de l’OIM sur les migrants disparus (MMP) basé à Berlin a publié, aujourd’hui, des données indiquant qu’au moins 199 noyades ont été confirmées au large des côtes d’Obock, à Djibouti, depuis 2014. Le MMP dispose de données sur trois importants naufrages en provenance d’Obock, avant la tragédie d’hier. En 2014, un naufrage avait été enregistré fin février, faisant 17 morts ou disparus. Un autre à la mi-novembre avait fait 30 morts ou disparus. Deux autres tragédies avaient eu lieu en 2016, 10 morts le 5 octobre et 14 morts le 21 octobre, faisant au total 71 morts au large de Djibouti avant le naufrage d’hier, qui aurait provoqué 128 nouveaux décès d’après le MMP.
Le MMP a également recensé d’autres tragédies en mer le long de l’itinéraire reliant la corne de l’Afrique au Yémen, un peu plus au large d’Obock même. Selon le MMP, ces décès supplémentaires se comptent par centaines (voir tableau ci-dessous).
En savoir plus sur le Projet sur les migrants disparus.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Lalini Veerassamy, chef de mission de l’OIM à Djibouti, +253 77 31 18 11
Angela Wells, siège de l’OIM à Genève, Tel : +41 79 403 5365, Email : awells@iom.int