Des responsables salvadoriens et nicaraguayens se rencontrent
aujourd’hui à Managua, la capitale du Nicaragua, pour
parler de la gestion de la migration de main-d’œuvre
transfrontalière.

La réunion de deux jours, qui fait partie d’un
projet financé par le Canada et intitulé «
Améliorer la gestion de la migration de
main-d’œuvre en Amérique centrale et en
République dominicaine », vise à
améliorer la coopération entre les deux pays, afin de
développer une approche commune de la gestion de la
migration de main-d’œuvre, en vue d’encourager la
migration circulaire. 

Les chiffres suggèrent que quelque 20 000 Nicaraguayens
travaillent à El Salvador, principalement dans les services
et dans l’agriculture, et ce nombre serait en augmentation.
Une étude de l’OIM, réalisée en 2011,
sur un échantillon de près de 2 800 Nicaraguayens
dans le pays a montré que 70% d’entre eux
travaillaient dans le secteur des services et les 30% restant dans
le secteur informel, dans la construction et dans
l’agriculture. 

En 2011, avec le soutien de l’OIM, les deux gouvernements
ont mis en œuvre un projet pilote visant à
régulariser les Nicaraguayens « permanents » et
leurs familles vivant à El Salvador. Cependant, le projet ne
s’intéressait pas aux besoins d’un grand nombre
de travailleurs migrants temporaires. 

La réunion d’aujourd’hui à Managua
permettra peut-être d’établir un Comité
binational sur la migration de main-d’œuvre qui pourrait
formuler et mettre en œuvre un accord binational visant
à faciliter la migration de main-d’œuvre,
à améliorer sa gestion et à protéger
les droits des migrants de main-d’œuvre dans les deux
pays. 

Pour plus d’informations, veuillez
contacter  

Yelba Sosa

OIM Nicaragua

Tel: +505.2268.9569

Email: "mailto:yscomunicaciones@gmail.com">yscomunicaciones@gmail.com