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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le manque de données sur les décès de femmes et d’enfants migrants est mis en lumière dans un nouveau rapport de l’OIM
Berlin – Entre janvier 2014 et juin 2017, le Projet de l’OIM sur les migrants disparus a enregistré 665 décès d’enfants migrants, un chiffre qui pourrait en fait être trois fois plus élevé par rapport au nombre d’enfants qui migrent, accompagnés ou non, à travers le monde. Le manque d’informations et de données ventilées par sexe et par âge est mise en lumière dans le rapport intitulé : Fatal Journeys Volume 3 – Part 1: Improving Data on Missing Migrants, préparé par le Centre d’analyse des données migratoires mondiales de l’OIM.
Dans la Méditerranée, les décès de 658 femmes et 532 enfants ont été confirmés sur un total de près de 13 000 décès enregistrés en trois ans et demi. Toutefois, l’âge et le sexe de plus de 10 000 migrants décédés dans la Méditerranée sont inconnus.
Comme le souligne le rapport, la collecte et l’analyse des données sur les décès et les disparitions de migrants sont entravées par plusieurs problèmes. Les informations sur l’âge et le sexe des personnes décédées dépend grandement de l’identification des corps. Par conséquent, lors de naufrages, l’âge et le sexe des victimes restent indéterminés, ce qui est très inquiétant étant donné que la majorité des décès de migrants dans le monde ont lieu dans l’eau.
En outre, alors que les femmes représentent un peu moins de la moitié de la population migrante dans le monde (117 millions en 2015), de nombreuses sources considèrent explicitement ou implicitement que les populations de migrants sont à dominante masculine.
Les articles des médias sur les décès de migrants omettent souvent de mentionner le sexe et l’âge des victimes, tout comme les chiffres recueillis par les ONG et les sources officielles. Ainsi, les femmes et les enfants qui meurent pendant le voyage ne sont pas forcément identifiés comme tels, en particulier dans des situations compliquées par la traite.
Les politiques et pratiques utilisées pour identifier et enregistrer les arrivées de migrants diffèrent d’un pays à un autre, ce qui rend plus difficile l’élaboration de stratégies visant à estimer de manière plus précise le nombre de femmes et d’enfants parmi les victimes.
Par exemple, le nombre d’arrivées d’enfants non accompagnés ou séparés de leur famille est disponible publiquement en Grèce et en Italie, mais pas en Espagne. Les enfants peuvent aussi éviter d’être enregistrés par les autorités ou prétendre avoir plus de 18 ans pour pouvoir poursuivre leur périple et ne pas être placé sous protection.
Par conséquent, l’intégrité des données sur les décès de migrants varie grandement entre les régions. Parmi les décès enregistrés par le Projet sur les migrants disparus, seuls la moitié des incidents sont classés par âge ou par sexe, mais la proportion dans chaque région oscille entre 5 et 85 pourcent.
Ainsi, les 4 207 migrants décédés pour lesquels l’âge a été déterminé représentent moins de 20 pourcent des plus de 22 500 migrants décédés entre janvier 2014 et juin 2017.
Le renforcement de la collecte de données et des signalements permettrait une analyse empirique des tendances relatives aux décès de migrants, améliorant ainsi les politiques et programmes visant à réduire les risques le long des itinéraires migratoires. Si possible, ces données doivent être ventilées par sexe et par âge, pour permettre l’identification des défunts et pour mieux comprendre les risques spécifiques auxquels sont confrontés les femmes et les enfants le long des itinéraires migratoires à travers le monde.
La publication « Fatal Journeys Volume 3 » a été financée par le Département britannique pour le développement international et peut être consultée ici : https://publications.iom.int/books/fatal-journeys-volume-3-part-1-improving-data-missing-migrants.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Julia Black, Projet de l’OIM sur les migrants disparus à Berlin, Tel : +49 30 278 778 27, Email : jblack@iom.int
Frank Laczko, Centre d’analyse des données migratoires mondiales à Berlin, Tel : + 49 30 278 778 20, Email : flaczko@iom.int