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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le logement est essentiel pour la sécurité économique des personnes déplacées : rapport
Berlin – Les personnes déplacés à l’intérieur de leur propre pays qui ont accès à un logement adéquat sont trois fois plus susceptibles de ne pas dépendre de l’aide humanitaire et ont deux fois plus de chance d’avoir un revenu stable, d’après une étude publiée aujourd’hui par l’Institut mondial des données sur la migration de l’Organisation internationale pour les migrations, en partenariat avec l’Université de Georgetown aux États-Unis.
Le rapport PROGRESS est une analyse globale de l’état des solutions au déplacement interne à travers le monde.
« Nous conclusions font évoluer la question de « quand le déplacement prend-il fin » à « quand des solutions sont-elles trouvées », a déclaré Ugochi Daniels, Directrice générale adjointe de l’OIM chargée des opérations.
« En collaboration avec les communautés que nous aidons, l’OIM s’engage à ne laisser personne de côté dans la quête d’un avenir durable et résilient. PROGRESS nous montre où des investissements peuvent être faits pour des solutions efficaces, qui correspondent également à ce que nous disent les déplacés internes : un logement adéquat, des moyens de subsistance et une intégration locale dans les situations ou le déplacement persiste. »
Le rapport se concentre sur 15 pays et apporte des informations cruciales sur les difficultés et les opportunités que rencontrent les déplacés internes. Il montre l’importance de la création d’emplois, de la sécurité et de la promotion d’un sentiment d’appartenance au sein des communautés pour surmonter les vulnérabilités liées au déplacement et, à terme, réduire les disparités entre les déplacés internes et leurs communautés d’accueil.
Quinze pays accueillent actuellement 37,5 millions des 71,1 millions de déplacés internes à travers le monde, une concentration qui met en évidence la nécessité essentielle d’interventions rapides et ciblées pour faire face au déplacement interne dans un contexte d’escalade des crises humanitaires.
Le rapport PROGRESS se concentre sur les pays sélectionnés comme pays pilotes par l’Office du Conseiller spécial sur les solutions au déplacement interne : Afghanistan, République centrafricaine, Tchad, Colombie, Éthiopie, Iraq, Libye, Mozambique, Niger, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, Vanuatu et Yémen. Pour compléter les ensembles de données existants, 74 réunions de groupes ont été organisées avec les déplacés internes, les migrants de retour et les communautés d’accueil dans 10 pays afin de déterminer ce que les communautés touchées par le déplacement pensent être les obstacles à la recherche de solutions et les moyens de les surmonter.
« Nous sommes en difficulté, nous n’avons pas les moyens de nos conditions de vie actuelles avec la montée incessante des prix des produits de base », a déclaré un dirigeant communautaire éthiopien lors de la discussion de groupe, faisant remarquer leur dépendance à l’aide humanitaire et l’importance de l’accès à des possibilités de moyens de subsistance pendant le déplacement. « Par ailleurs, nous avons perdu tout ce que nous avions avant le déplacement et cela nous rend vulnérables aux pénuries d’argent. »
Autres conclusions principales :
Conséquences du déplacement prolongé : les données montrent que plus la durée du déplacement est longue, plus les déplacés sont susceptibles de préférer l’intégration locale ou l’installation ailleurs plutôt que de retourner chez eux. Cependant, il existe des variations importantes en fonction des facteurs du déplacement (conflit ou catastrophe naturelle), des conditions de vie (camp ou non), de l’âge et du genre.
Autonomisation grâce à un financement du développement accessible à tous : les solutions durables dépendent d’un financement du développement inclusif. Autonomiser les déplacés internes grâce à des initiatives comme la microfinance et le soutien aux petites entreprises est considéré comme une voie vers l’autosuffisance.
Lutte contre les disparités de genre : Le rapport souligne l’importance de stratégies centrées sur la personne et pertinentes sur le plan opérationnel. Des solutions à long terme, notamment l’intégration locale, la création d’emploi, la sécurité et le sentiment d’appartenance, sont essentielles pour des résultats durables.
« Depuis des décennies, les acteurs humanitaires travaillent à la recherche de solutions pour les déplacés internes et ils ont fait du bon travail dans la mise au point d’indicateurs pour mettre fin au déplacement », a déclaré Katharine Donato, Professeure de migration internationale ‘Donald G Herzberg’ à l’Université de Georgetown. « PROGRESS s’appuie sur ces efforts et identifie des résultats fondés sur des preuves qui peuvent aider les déplacés internes à trouver des solutions durables. »
Cliquez ici pour consulter le rapport dans son intégralité.
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Jorge Galindo, +4915226216775, Email : jgalindo@iom.int
Kristina Uzelac, Email : kuzelac@iom.int