Communiqué
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Le Koweït verse 5 millions de dollars E.-U. pour financer l’action humanitaire de l’OIM en Syrie

Suisse – Le Gouvernement du Koweït a fourni 5 millions de dollars E.-U. pour financer l’aide humanitaire de l’OIM aux migrants et aux populations victimes du conflit en Syrie.

Ces fonds serviront à sauver des vies et à améliorer la situation de plus de 500 000 déplacés internes, migrants, réfugiés et personnes de retour en Syrie.

Ces fonds seront principalement utilisés pour fournir des abris d’urgence et des articles de secours non alimentaires aux Syriens déplacés qui se réfugient dans des centres collectifs ouverts dans des bâtiments publics et privés dans tout le pays. La majorité d’entre eux sont à Alep, à Raqqa et à al-Hasaka à l’est, à Suweyda au sud, et à Damas, la capitale.

Depuis la mi-septembre de 2012, l’OIM a étendu sa zone géographique d’intervention pour aider des déplacés internes à Suweyda et à Homs, en coordination avec 12 partenaires locaux, dont le Croissant rouge arabe syrien, SOS Children Village, l’Organisation caritative orthodoxe et l’initiative Ahl al Sham.

L’OIM a déjà restauré trois centres collectifs et amélioré les conditions de vie dans d’anciennes écoles et d’autres bâtiments publics et privés abritant des familles déplacées.

Ces fonds aideront aussi à rapatrier les migrants les plus vénérables en détresse en Syrie, qui n’ont pas les moyens de rentrer chez eux. Parmi eux se trouvent des migrants fortement exposés au risque de traite d’êtres humains, des personnes âgées et des malades, ainsi que des migrants originaires de pays qui ne peuvent pas les aider à quitter la Syrie, en particulier ceux qui n’y ont pas de représentation diplomatique.

Leur retour dans leur pays d’origine est actuellement entravé par de multiples facteurs, dont l’absence de documents de voyage, les dettes contractées auprès d’agences de recrutement, l’incapacité d’acheter des billets d’avion, et le climat d’insécurité.

Ces fonds du Koweït permettront d’acheter des billets d’avion pour le voyage de retour dans les pays d’origine, de procéder aux examens médicaux avant le départ, et de fournir un soutien psychosocial ainsi que de la nourriture, de l’eau et des médicaments dans les zones de transit.