Communiqué
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Le hackathon de l'OIM comble les lacunes en matière de données sur les changements climatiques et la migration

Cinquante participants de disciplines variées ont uni leurs forces à Nairobi pour explorer des approches innovantes à la mobilité climatique. Photo : Wendy Gloria Adhiambo/IOM 

Nairobi – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé le premier hackathon (contraction des mots hacker et marathon) sur le thème « Rapprocher les changements climatiques et la mobilité humaine », en collaboration avec Snowflake, la société d’hébergement de données dans le cloud, afin de donner un aperçu de l’intersection des facteurs environnementaux avec la gestion des migrations et de l’élaboration des politiques en Afrique de l’Est et dans la corne de l’Afrique.  

Le hackathon en deux parties a réuni les participants à Londres (6-7 octobre) et à Nairobi (23-26 octobre) pour explorer des solutions axées sur les données et améliorer la compréhension du lien complexe entre changements climatiques, catastrophes, dégradation de l’environnement et mobilité humaine dans la région. 

L’initiative a réuni 50 participants de divers secteurs dont l’industrie technologique et le milieu universitaire tels que Microsoft, l’Université de Liverpool, la London School of Economics et l’Université d’Addis-Abeba, qui œuvrent dans des domaines essentiels pour faire face à la migration climatique dans la région de l’Afrique de l’Est et de la corne de l’Afrique.  

« Nous sommes ravis d’organiser ce hackathon et, avec l’aide de Snowflake, de traduire les idées en action, tout en tirant parti du potentiel des données pour répondre aux défis des changements climatiques et de la mobilité », a déclaré Laura Nistri, coordonnatrice mondiale de la Matrice de suivi des déplacements de l’OIM lors du lancement de l’évènement. « La mobilité humaine doit être intégrée dans des plans nationaux d’adaptation au climat », a-t-elle ajouté.  

Les participants à Nairobi ont présenté différentes approches analytiques testées sur 70 ensembles de données différents afin d’étudier la faisabilité de la modélisation des liens entre différents moteurs de mobilité dans la région. En outre, les participants ont exploré l’utilisation de nouvelles technologies, notamment les données de télécommunication et l’apprentissage automatique pour analyser les flux migratoires et identifier de nouveaux indicateurs.  

Djibouti, l’Erythrée, l’Éthiopie, le Kenya et la Somalie continuent de subir des chocs climatiques, dont la sécheresse la plus longue et la plus grave en plus de 40 ans et des inondations intermittentes qui mettent à rude épreuve les moyens de subsistance, l’agriculture pluviale, les services écosystémiques et la résilience des personnes tout en augmentant la migration forcée et les vulnérabilités liées. En juin 2023, 3 millions de personnes étaient déplacées à l’intérieur de leur propre pays en raison de la sécheresse à travers ces pays et 6,6 millions de déplacés internes vivent dans des zones touchées par la sécheresse. 

« Avec l’OIM, et avec le pouvoir des plateformes modernes de données dans le cloud, nous pouvons accéder à des aperçus approfondis des données pour créer rapidement une image plus précise de l’impact des changements climatiques sur la migration », a déclaré Fawad Qureshi, CTO de Global Industry Field, chez Snowflake. « Nous vivons dans un monde qui connaît des changements climatiques sismiques et le hackathon de l’OIM est un tremplin pour mieux comprendre son impact sur les tendances migratoires et trouver des solutions qui peuvent avoir un impact positif sur les vies. » 

Suite à l’évènement, l’OIM et Snowflake produiront un rapport complet et un livre blanc synthétisant les résultats, qui seront publiés dans la période précédant la COP28.  

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Pour plus d’informations, veuillez contacter :  

Jorge Galindo, Institut mondial des données de l’OIM, email : jgalindo@iom.int 

Yvonne Ndege, Bureau régional de l’OIM à Nairobi, email : yndege@iom.int