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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Le gouvernement britannique et les partenaires proposent des mesures pour accélérer le recrutement des réfugiés
Les entreprises peuvent prendre des mesures simples pour recruter davantage de réfugiés et leur permettre de mieux s’intégrer au Royaume-Uni et de contribuer à l’économie.
Londres - Les réfugiés sont sous-représentés dans la main-d’œuvre britannique nous passons à côté d’une bonne occasion de les faire contribuer à la croissance et de mieux les intégrer dans le pays, d’après les nouvelles directives publiées aujourd’hui par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Business in the Community (BITC) et le gouvernement britannique.
Exploiter le potentiel : directives pour aider les entreprises britanniques à recruter des réfugiés établit des mesures simples que les entreprises peuvent prendre pour permettre aux réfugiés d’intégrer le marché du travail plus facilement et de renforcer leurs compétences, profitant aussi bien aux entreprises qu’à l’économie nationale.
« Les communautés et les employés plus inclusifs font fréquemment état d’avantages socioéconomiques », a déclaré Dipti Pardeshi, chef de mission de l’OIM au Royaume-Uni. « Il ne s’agit pas seulement pour les réfugiés d’en savoir plus sur la vie au Royaume-Uni. Pour créer des sociétés et une main-d’œuvre inclusives, les employeurs peuvent également faire des progrès pour mieux comprendre les réfugiés et identifier les possibilités d’emploi avantageuses, à la fois pour les entreprises et les réfugiés eux-mêmes. »
Les réfugiés veulent devenir autonomes et contribuer à leurs nouvelles communautés. Ils en sont toutefois souvent empêchés par la mauvaise compréhension de la langue et des pratiques commerciales, par la non reconnaissance de leurs qualifications et parfois par l’impact de leurs expériences avec d’atteindre la sécurité au Royaume-Uni. Des mesures peuvent être prises pour aider les réfugiés à obtenir un emploi. Parmi elles, on trouve : l’adaptation des processus de recrutement et d’entretien pour mettre les réfugiés à l’aise ; la reconnaissance des expériences et qualifications de l’étranger ; l’apprentissage intégré de l’anglais sur le lieu de travail ; la culture de « parrainage » et de formation au travail ; la garantie d’opportunités d’évolution égales pour les travailleurs à temps partiel et les travailleurs flexibles ; et la création d’apprentissages, de stages ou de programmes volontaires pour permettre aux réfugiés d’acquérir de nouvelles compétences et qualifications ou adapter leur expérience à de nouveaux secteurs.
Il existe un réel potentiel de contribution des réfugiés à l’économie britannique, soit en exploitant mieux les compétences dont ils disposent déjà, soit en les aidant à en acquérir de nouvelles », a déclaré Rossella Pagliuchi-Lor, représentante du HCR au Royaume-Uni. « Ce potentiel non exploité pourrait vraiment être une aubaine pour l’économie locale, et en même temps, un puissant moteur d’intégration. »
D’après les estimations du HCR, 120 000 réfugiés se trouvent au Royaume-Uni. Les réfugiés ont le droit de travailler ici, et cela les aide à devenir autonomes et à contribuer à l’économie. Ils proviennent de différents milieux et représentent des nationalités diverses qui pourraient diversifier la culture des affaires et attirer de nouveaux talents. Pourtant, ils ont du mal à entrer et à évoluer sur le marché du travail. D’après une étude récente, le taux de chômage des personnes qui sont arrivées au Royaume-Uni en tant que réfugiés s’élève à 18 pour cent, soit trois fois plus que pour la population née au Royaume-Uni. Dans le même temps, les employeurs britanniques ont du mal à pourvoir certains postes, en particulier les postes débutants. Pourtant, de nombreux réfugiés sont également disposés à accepter des postes qualifiés ; près de la moitié d’entre eux avaient des qualifications avant de venir au Royaume-Uni et bon nombre ont déjà de l’expérience professionnelle.
« Le Royaume-Uni est déterminé à soutenir les réfugiés qui reconstruisent leur vie ici, notamment grâce à des possibilités d’emploi. Recruter des réfugiés peut être très bénéfique pour les entreprises, les individus et les communautés. Ces directives pratiques soulignent le rôle essentiel que joue le secteur privé, en partenariat avec le gouvernement et d’autres acteurs, pour aider les réfugiés à travers le pays à trouver du travail », a déclaré Caroline Nokes, Ministre de l’immigration.
« Les employeurs passent à côté d’un vivier de talent inexploité en refusant d’ouvrir les offres d’emploi à ceux qui ont obtenu le statut de réfugié au Royaume-Uni. Pour créer une société inclusive, il faut notamment garantir que tout le monde ait un accès équitable à l’emploi, c’est pourquoi le gouvernement est déterminé à soutenir les groupes défavorisés à trouver un emploi. A mesure que la main-d’œuvre continue de se diversifier au Royaume-Uni, davantage d’entreprises reconnaissent la valeur qu’elle apporte et ces directives aideront à alimenter notre taux d’emploi. »
D’après les entreprises, le recrutement de réfugiés a un impact positif sur leur propre main-d’œuvre, notamment une meilleure sensibilité culturelle et une plus grande diversité, une diminution des préjugés et l’apparition de nouvelles compétences et idées. En effet, de plus en plus de citoyens se tournent vers les entreprises pour agir comme moteur de changement positif au sein de la communauté.
Nicola Inge, Directrice de Campagne du BITC, a déclaré : « les entreprises responsables proposent déjà des emplois adaptés aux réfugiés en les préparant au monde du travail, en éliminant les obstacles du recrutement et en apportant un environnement de travail inclusif aux employés. Ces nouvelles directives aideront encore plus d’employés à faire des changements pratiques et à découvrir les avantages du recrutement de réfugiés - qu’il s’agisse de remédier à la pénurie de talents, d’améliorer l’engagement des employés ou d’accroître la diversité. »
La publication comporte des études de cas d’employeurs qui ont lancé des programmes afin de faciliter le processus des réfugiés dans l’obtention d’un emploi. L’enseigne Waitrose & Partners propose des emplois aux réfugiés syriens réinstallés en partenariat avec le programme Ready for Work du BITC. Elle forme les participants pour les préparer au monde du travail, puis leur propose un stage de deux semaines et une aide pour trouver un emploi. Grant Thornton, entreprise de services professionnels, travaille avec l’Institut des comptables certifiés en Angleterre et au Pays de Galles pour étudier comment ils peuvent aider les personnes détentrices de qualifications en comptabilité qui ne sont pas reconnues au Royaume-Uni actuellement. Le géant du mobilier IKEA a financé une aide à l’insertion professionnelle dispensée par Breaking Barriers ; à ce jour, 30 réfugiés ont obtenu un emploi dans des magasins de Londres.
John Mettigrew, PDG du groupe National Grid, a déclaré : « nous reconnaissons la valeur ajoutée qu’apportent les réfugiés à notre entreprise de par leur expertise et leurs compétences, qui nous permettent d’avoir les meilleurs cerveaux du monde pour répondre aux besoins de nos clients. Intégrer davantage de réfugiés dans le marché du travail n’est pas seulement juste, c’est aussi bénéfique sur le plan économique. Accroître le recrutement de réfugiés permet au Royaume-Uni d’en récolter non seulement les avantages économiques mais également d’améliorer la cohésion communautaire. »
Les partenaires qui ont établi les Directives travaillent en collaboration avec le Refugee Recruitment Network, un groupe cadre d’organisations qui aide les réfugiés à trouver du travail.
A propos des Directives
Les Directives ont été rédigées par l’OIM, le HCR, le BITC, le Home Office et le Département pour l’emploi et la retraite. Elles ont été élaborées fin 2018, début 2019. En plus de donner des conseils pour encourager le recrutement et préparer les entreprises à embaucher des réfugiés, elles orientent également les employeurs sur les règles et règlements couvrant l’emploi des réfugiés et leur droit à travailler. La publication est accompagnée de liens vers les partenariats privés et les ONG œuvrant dans le domaine et d’une annexe sur les statuts d’immigration et les autorisations de travail. Elle fait aussi référence à un Plan d’action en 10 points du HCR et de l’OCDE issu de dialogues régionaux avec des employeurs afin d’inspirer l’action politique et d’améliorer la coordination entre les employeurs, les gouvernements, les acteurs de la société civile et les réfugiés, dans le but d’aider la société à tirer le maximum des compétences et de l’expérience des réfugiés. Le document sera distribué aux employeurs à travers le Royaume-Uni et disponible sur les sites des organisateurs. Le Refugee Employment Newtork a été établi en 2018 et compte plus de 80 organisations de soutien à l’intégration des réfugiés au Royaume-Uni. Leur adhésion aide les réfugiés au Royaume-Uni à accéder à un emploi approprié, épanouissant et rémunéré ou à l’autoentreprise. Les organisations affiliées œuvrent également en vue d’établir des directives pratiques et de fournir un appui aux organisations afin d’atteindre ces normes. Le HCR organise un événement dans le quartier londonien de Canary Wharf le 2 mai 2019. Les médias intéressés peuvent contacter saltmars@unhcr.org
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
OIM : Abby Dwommoh, email : adwommoh@iom.int, Tel : 020 7811 6060
HCR : Matthew Saltmarsh, email : saltmars@unhcr.org, Tel : 07880 230 985
BITC : Cathy Beveridge, email : cathy.beveridge@bitc.org.uk, Tel : 020 7566 6634