Un projet pilote sur la migration et la
santé, financé par le Fonds mondial pour la lutte
contre le sida, la tuberculose et le paludisme et la Fondation
Soros, a été lancé en Moldavie pour
s’attaquer aux problèmes de santé
rencontrés par les migrants moldaves, tel que le
sida.

Ce projet entre dans le cadre d’une
stratégie de l’OIM visant à améliorer
les services médicaux fournis aux migrants. Il fait suite
à une étude commune de l’OIM, du Fonds
monétaire international et de la Commission
européenne sur la migration et les remises de fonds en
Moldavie. Selon cette étude, 49% des migrants
interrogés ont déclaré avoir été
en mauvaise santé dans les pays de destination et 22%
d’entre eux estiment que cela était dû à
de mauvaises conditions de travail.

Ces populations migrantes sont très
vulnérables face au sida car elles n’ont qu’un
accès limité aux informations et aux services de
santé et sont séparées de leurs familles et de
leurs conjoints. Sachant qu’au moins 10% des Moldaves ont
émigré, le taux important d’infection au sida
et les conditions générales de santé des
migrants deviennent une préoccupation pour les
autorités. Selon l’OMS, en Moldavie, depuis le
début de l’épidémie du sida, à la
fin des années 80, près de 2 900 personnes ont
été atteintes de cette maladie.

Le programme de l’OIM comprend des
campagnes de sensibilisation dans les pays de destination tels que
la Russie et l’Italie, ainsi qu’en Moldavie, avec une
attention particulière sur le sida. L’OIM compte
également mener une enquête complète sur les
comportements sexuels auprès des migrants moldaves. En
outre, l’OIM réunira des agences du gouvernement
local, des experts internationaux et des membres de la
société civile en Moldavie, pour une table ronde sur
le sujet.

Pour plus d’informations, veuillez
contacter :

Ecaterina Damian

OIM Chisinau

Téléphone : +373 222 329 41/ ext.109

Courrier électronique: href="mailto:edamian@iom.int" target="_blank" title=
"">edamian@iom.int