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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le Directeur régional de l’OIM se rend au Nigéria en soutien aux mesures prises contre la traite d’êtres humains
Benin City - Des représentants de l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, se sont récemment rendus dans l’Etat d’Edo, au Nigéria, pour une visite de courtoisie au gouverneur et à l’Iyase (Premier Ministre) de Benin City, et débattre des mesures récemment prises pour lutter contre la traite d’êtres humains dans la région sujette à la migration irrégulière.
Richard Danziger, Directeur régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, a également rencontré plus de 80 rapatriés qui assistaient à une formation entrepreneuriale en préparation à leur réintégration dans le cadre de l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants au Nigéria.
Lors de la visite, le gouverneur de l’Etat d’Edo, Godwin Obaseki, a invité l’OIM à se joindre à l’équipe de coordination du récent programme phare de l’Etat visant à gérer les migrations par la transformation du développement dans l’Etat d’Edo, qui vise à prévenir la migration irrégulière, à combattre la traite des personnes, à renforcer les services publics dans les communautés à risque et à promouvoir la prospérité économique dans la région.
« L’administration de l’Etat d’Edo a donné le ton dans la manière dont elle continue de gérer la question de la migration irrégulière et de la traite », a déclaré R. Danziger. « Elle sert de modèle pour les autres. »
L’Etat d’Edo prévoit d’éradiquer la traite d’êtres humains et la migration irrégulière qui sévissent dans la région d’ici 2020, principalement grâce à sa nouvelle équipe spéciale chargée d’élaborer une Loi contre la traite et le trafic illicite de migrants (TiP/SoM), établie en 2017 dans l’espoir de trouver des solutions locales à « la menace qui mine la société. »
« Si nous créons des possibilités à l’intérieur du pays, qui dit qu’ils [les migrants potentiels] seront toujours intéressés à partir ? s’est interrogé le Gouverneur Obaseki. « Nous ne pouvons pas empêcher les gens de partir mais nous pouvons diminuer leur volonté de partir et les risques qu’ils encourent au cas où ils entreprendraient ce dangereux périple. »
Ces trois dernières années, les Nigérians représentaient la principale nationalité d’arrivées en Italie par la mer, et 59 pour cent des victimes de traite aidées par l’OIM en 2016 étaient des Nigérians. L’OIM estime également qu’environ 80 pour cent des femmes et filles nigérianes arrivées par la mer en 2016 sont susceptibles d’être victimes de traite à des fins d’exploitation sexuelle ; quelque 94 pour cent de ces femmes et filles victimes de traite en Europe proviennent de l’Etat d’Edo (d’après l’ONUDC).
En plus de payer d’importantes sommes d’argent à leurs trafiquants, les victimes de traite nigérianes sont sujettes à un rituel vaudou qui leur interdit de rompre le « contrat » qu’elles ont passé avec le trafiquant. La crainte de trahir le serment vaudou est un outil de subordination qui affecte profondément les victimes de traite et qui a un impact sur leur volonté de rentrer chez elles sans avoir entièrement honoré leur « dette ». Ainsi, le rôle des dirigeants traditionnels et religieux est essentiel pour briser ces chaînes et secourir les victimes.
Après sa visite au gouverneur de l’Etat d’Edo, Richard Danziger a rendu visite au Chef Sam Igbe, l’Iyase de Benin City, et a discuté de la récente déclaration de sa Majesté l’Oba du Bénin annulant le serment vaudou et plaçant une malédiction sur les auteurs de traite. Il est à espérer que cette déclaration permette aux victimes de se faire connaître et de solliciter l’aide fournie par les autorités fédérales et étatiques avec le soutien de ses partenaires, dont l’OIM.
« Il n’y a rien de nouveau à voir là-bas », a déclaré le chef Igbe, qui a souligné que la traite d’êtres humains n’était pas une « tradition » dans l’Etat d’Edo. « On ne ramasse pas l’argent dans la rue en Europe, c’est un mensonge. »
« Nous devons aider les victimes mais aussi nous attaquer aux causes profondes de la migration, sinon ce problème continuera », a ajouté R. Danziger.
La visite d’une journée dans l’Etat d’Edo s’est terminée par une visite surprise à des bénéficiaires de l’OIM assistant à leur première formation entrepreneuriale faisant partie de leur aide à la réintégration depuis leur retour de Libye.
Depuis avril 2017, l’OIM au Nigéria a aidé plus de 8 000 Nigérians à rentrer chez eux en toute sécurité grâce à l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants.
Avant sa visite aux responsables de l’Etat d’Edo, Richard Danziger a rencontré le Président de la CEDEAO, le Commissaire chargé du commerce, des douanes et de la libre circulation, et le Commissaire chargé des affaires sociales et de l’égalité homme-femme afin de réaffirmer l’engagement de l’OIM à soutenir la CEDEAO pour faire avancer la libre circulation à l’intérieur de la région.
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM au Nigéria :
Jorge Galindo, Tel : +2348036452973, Email : jgalindo@iom.int
Abrahm Tamrat, Tel : +234 906 228 4580, Email : tabrahm@iom.int