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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le DG de l’OIM se joint au SG de l’ONU pour appeler à mettre fin au commerce d’esclaves migrants en Libye
Geneva — L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, salue les remarques du Secrétaire-Général des Nations Unies, António Guterres, concernant les récentes actualités et vidéos montrant des migrants africains vendus comme esclaves en Libye.
« Le Secrétaire-Général Guterres a déclaré être horrifié par ces révélations et je le suis aussi. Tout le monde devrait l’être », a déclaré le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, qui a ajouté que l’OIM se tenait prête à apporter l’aide de son personnel sur le terrain en Libye et à demander le retour immédiat de tous les organismes internationaux en Libye.
Le Directeur Général Swing a expliqué que l’OIM œuvrait en vue de rompre le lien entre détention en Libye et marchés aux esclaves en ciblant le modèle économique des passeurs locaux. « Comme pour le trafic d’armes et de drogues », a ajouté M. Swing, « tout est une question d’argent. »
D’après M. Swing, l’OIM a tout un éventail de suggestions concrètes qu’elle demande expressément aux autorités libyennes d’envisager. Par exemple :
- Un engagement du gouvernement de Saraj à dépénaliser les migrants irréguliers immédiatement tout en faisant de l’esclavage et de toute autre forme de maltraitance envers les migrants un crime sévèrement puni ;
- Offrir un renforcement de capacités et une formation au gouvernement en vue d’améliorer sa capacité à remédier au problème de l’esclavage ;
- Trouver un accord avec le gouvernement pour remplacer les centres de détention par des centres d’accueil ouverts que l’OIM pourrait construire et où les migrants pourraient aller et venir librement jusqu’à ce qu’ils trouvent du travail localement ou qu’ils soient rapatriés dans le cadre du programme d’aide au retour humanitaire volontaire et à la réintégration de l’OIM ;
- Autoriser l’OIM et ses partenaires à recevoir et prendre en charge l’hébergement, la nourriture et le traitement médical de tous les migrants rapatriés par les garde-côtes libyens ou autres, pour les éloigner des passeurs.
L’OIM a signalé l’existence de marchés aux esclaves en Libye en avril cette année, après avoir eu connaissance des traitements endurés par des témoins avec qui l’Organisation est entrée en contact à la fois au Niger et en Libye. Opérant en Libye sans interruption depuis la chute du Régime de Kadhafi en février 2011, l’OIM a procédé, depuis 2015, au rapatriement volontaire de plus de 13 000 ressortissants de pays tiers qui ont quitté la Libye pour retourner dans 30 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie du Sud.
L’OIM est également présente dans une station de transit à Agadez, au Niger, où son équipe alerte tous les migrants sur les risques et les dangers d’avoir recours à des passeurs et offrent à ceux qui souhaitent rentrer chez eux la possibilité de le faire volontairement avec l’aide de l’OIM. Sous une forme différente et avec l’aide de l’Union européenne, l’OIM établit actuellement un réseau similaire de stations de transit suivant l’itinéraire migratoire entre le Sénégal et le Cameroun pour offrir aux migrants une assistance similaire.
« Pour mettre un terme au commerce d’esclaves, nous devons mettre fin à la traite des êtres humains », a assuré le DG Swing. « Il faut détruire leur modèle économique. Pour cela, il faut dépénaliser la migration et encourager une migration régulière et sûre pour tous. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter Joel Millman, siège de l’OIM, Tel : +41 79 103 8720, Email : jmillman@iom.int