-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Le déploiement de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) renforce les données sur la migration en Gambie
Banjul - L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déployé sa Matrice de suivi des déplacements (DTM) en Gambie, en collaboration avec le Bureau des statistiques de Gambie (GBoS), afin de faciliter la prise de décision fondée sur des preuves en matière de gouvernance des migrations et de réponse aux besoins des migrants vulnérables.
La DTM est le système d'information de l'OIM qui permet de suivre et de surveiller la mobilité de la population - en recueillant, traitant et diffusant des informations afin de mieux comprendre les mouvements et les besoins évolutifs des personnes en situation de déplacement dans les lieux d'origine, de transit et de destination. Depuis 2008, la DTM a été déployé dans plus de 80 pays dans le monde.
Ces dernières années, les Gambiens émigrent à un taux par habitant plus élevé que toutes les autres nations d'Afrique. Entre 2015 et 2020, plus de 33 000 Gambiens sont arrivés en Europe de manière irrégulière, tandis que plus de 6 000 sont rentrés volontairement chez eux depuis 2017 avec le soutien de l'OIM.
Malgré cela, il existe d'importantes lacunes en matière de données migratoires dans ce pays de 2,4 millions d'habitants. Les données sur la migration sont traditionnellement recueillies de manière incohérente et saisonnière. Par conséquent, l'ampleur réelle de la migration reste incertaine, étant donné la grande porosité des frontières du pays.
« Compte tenu de l'importance de la migration pour le tissu social de la Gambie, il est essentiel d'obtenir une image plus complète de la mobilité, notamment pour améliorer la préparation et la réponse aux besoins des migrants », souligne Stephen Matete, chargé du programme de gestion de l’immigration et des frontières de l’OIM en Gambie. « Ce n'est que lorsque nous comprenons qui migre, où et pour quelles raisons que nous pouvons concevoir des politiques et des interventions appropriées pour mieux gouverner les migrations et promouvoir les droits des migrants. »
L'outil a été testé en Gambie du 10 au 11 juin, après que 15 recenseurs ont été formés à la collecte de données. Quatre lieux - Barra, Basse, Brikama et Farafenni - ont été identifiés comme points de surveillance des flux (FMP), qui permettront d’obtenir des estimations quantitatives des mouvements de migrants. Ces lieux ont été sélectionnés car ils sont caractérisés par un important transit, à l’issue d'une cartographie participative par les parties prenantes lors d'un forum de consultation national en novembre 2020 et d'une série de consultations régionales en janvier 2021 avec les parties prenantes locales.
Les enquêtes permettront de recueillir des informations sur les données démographiques, les profils sociaux et économiques des migrants, l'historique et les itinéraires des périples, les motivations et les intentions des migrants, ainsi que l'impact de la COVID-19 sur la mobilité. En retour, les données de la DTM seront utiles aux acteurs gouvernementaux, humanitaires et du développement pour éclairer l'élaboration des politiques, ainsi que pour identifier les besoins des migrants vulnérables et y répondre.
Pour la Gambie, cet outil arrive à un moment crucial, alors que la pandémie de COVID-19 continue d'avoir un impact sur les tendances de la mobilité et qu'il y a une résurgence des départs de bateaux de l'Afrique de l'Ouest vers les îles Canaries.
« La pandémie crée une nouvelle couche de vulnérabilité pour les migrants. Les enquêtes nous aideront donc à comprendre comment la COVID-19 influence les décisions de migration et la nature des périples eux-mêmes », ajoute le Dr. Simeonette De Asis, responsable Migration et Santé à l'OIM en Gambie. « En outre, des données de qualité et fiables contribuent à une meilleure compréhension des besoins et des vulnérabilités des migrants, ce qui peut aider à traiter les sources de tensions et de conflits potentiels. »
La collecte de données a débuté le 14 juin et se poursuivra pendant une période initiale de neuf mois.
Cette initiative fait partie du projet « Strengthening the Sustainable and Holistic Reintegration of Returnees », financé par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix et mis en œuvre par l'OIM en collaboration avec le Centre du commerce international et le Fonds des Nations Unies pour la population.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Miko Alazas, responsable des médias et de la communication, OIM Gambie, Tel : +220 330 3168, Email : aalazas@iom.int.