-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Le conflit au Yémen déplace plus de deux millions d’habitants dans le pays
Yemen - Au beau milieu d’une situation politique instable au Yémen, deux déplacés internes sur trois vivent dans de très mauvaises conditions depuis au moins dix mois et la perspective de rentrer chez eux reste lointaine.
D’après le 9ème rapport de l’Equipe spéciale sur les mouvements de population (TFPM en anglais), un groupe de travail technique issu du Cluster chargé de la protection au Yémen codirigé par le HCR et l’OIM, 2 818 072 personnes sont actuellement touchées par le déplacement au Yémen en raison du conflit incessant. Sur ce nombre, 2 053 093 restent déplacées tandis que 764 979 sont retournées dans leur lieu d’origine mais ne sont toujours pas complètement réintégrées dans leur communauté.
Le rapport comprend des données et des tendances identifiées par la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM et par les systèmes de suivi des mouvements de population du HCR (PMT), qui garantissent une collecte directe et uniforme des données à travers le pays. La méthodologie a progressivement été affinée et permet désormais au TFPM de donner des estimations de plus en plus réalistes des populations déplacées et de leurs conditions de vie à ce jour.
D’après le TFPM, 25,3% de la population de déplacés internes identifiée a trouvé refuge à Ta’izz (518 ’48 personnes), suivi d’Hajjah (364 395 personnes), à Sana’a (158 126 personnes), à Sa’ada (145 614) et dans la région de la capitale d’Amanat Al Aimah (137 302 personnes). Ces cinq gouvernorats accueillent deux tiers de la population totale de déplacés internes touchée par le conflit. Ce sont aussi les cinq gouvernorats dont sont originaires 85% de la population totale de déplacés internes.
Le rapport souligne également la souffrance permanente des personnes déplacées par le conflit. La nourriture est identifiée comme la principale inquiétude des déplacés internes, suivie de l’accès à l’eau potable et aux abris. Quatre déplacés sur cinq ont trouvé refuge chez des proches et des amis ou dans des logements en location. Cependant, 17% des déplacés (349 026 personnes) vivent dans des centres collectifs ou des installations de fortune tels que des écoles, des bâtiments publics ou à l’abandon, des abris de fortune ou des espaces à ciel ouvert sans protection contre les intempéries.
« Les familles de déplacés internes qui ont trouvé refuge dans des centres collectifs et des installations de fortune en dernier recours sont bien plus susceptibles d’être exposées aux risques sanitaires et environnementaux. Il est donc impératif pour la communauté humanitaire de continuer à répondre à leurs besoins, tout en essayant d’atténuer les pressions subies par les communautés d’accueil liées à la recherche d’abris des déplacés internes dans des centres collectifs, en particulier dans les écoles », a fait remarquer Laurent De Boeck, chef de mission de l’OIM au Yémen.
« Pour la première fois, la communauté humanitaire dispose d’un tableau national du déplacement au niveau des villages ou des quartiers, qui est essentiel pour établir les priorités et fournir une aide humanitaire ciblée à la lumière des besoins immenses », a déclaré Johannes van der Klaauw, représentant du HCR pour le Yémen.
Du fait de l’accalmie des hostilités, le rapport indique également une tendance croissante au retour des populations principalement concentré dans cinq gouvernorats : Aden, Amanat Al Asimah, Lahj, Ta’izz et Hajjah. La plupart des rapatriés ont toujours besoin d’aide pour reconstruire leur vie. Les besoins primaires des rapatriés sont sensiblement les mêmes que ceux de la population déplacée. La nourriture, les moyens de subsistance et les abris sont tous indispensables pour assurer leur intégration durable.
Le rapport présente également les chiffres du déplacement liés aux catastrophes naturelles : deux cyclones en novembre 2015 et des crues éclair en avril 2016. Quelque 27 024 personnes restent déplacées à travers 12 gouvernorats en raison des catastrophes, tandis que 33 793 rapatriés ont été identifiés à travers huit gouvernorats.
Le TFPM a pour but de poursuivre ses efforts en vue d’améliorer sa méthodologie de collecte des données et d’obtenir du financement pour étendre son action.
Le rapport est disponible ici : https://www.iom.int/sites/default/files/country/docs/yemen/TFPM-9th-report-May2016.pdf
Pour plus d’informations, veuillez contacter Duncan Sullivan, OIM Yémen, Tel. +962 (0) 796145044, Email: dsullivan@iom.int