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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le chef du personnel de l’OIM s’exprime lors de la Conférence internationale Métropolis au Japon
Japon - Le chef du personnel de l’OIM, Ovais Sarmad, s’est exprimé hier lors de la Conférence internationale Métropolis à Nagoya, au Japon. La conférence de cinq jours (du 24 au 28 octobre), qui avait cette année pour thème le savoir sur la migration et l’intégration, arrive à un moment où le monde est confronté à des défis sans précédent en matière de migration et d’intégration.
Aujourd’hui dans sa 20ème année, la conférence internationale Métropolis est le plus grand rassemblement annuel d’experts (universitaires, gouvernements et société civile) dans les domaines de la migration, de l’intégration et de la diversité.
Dans son allocution, M. Sarmad a insisté sur « la place de la migration dans le monde d’aujourd’hui », sur les questions migratoires non abordées et sur certaines réponses à certaines de ces questions. En se référant au récent Sommet des Nations Unies sur les réfugiés et les migrants, à la création d’un Pacte mondial sur la migration et à l’adhésion de l’OIM au système des Nations Unies, M. Sarmad a fait remarquer que toutes ces activités cruciales reflétaient l’importance mondiale de la migration et des migrants tout en validant la nécessité urgente de relier la mobilité humaine aux programmes politiques y afférant, notamment les interventions humanitaires, le développement, les droits de l’homme, le changement climatique et la paix et la sécurité.
« Le défi sera de concilier le besoin de principes généralement applicables et la flexibilité dont les gouvernements doivent faire preuve pour faire face à leurs réalités migratoires spécifiques et changeantes. Je vous encourage tous à porter une attention particulière au développement du processus et à aider à façonner la forme et le contenu du Pacte », a t-il déclaré.
Et d’ajouter : « L’OIM défend depuis longtemps et soutient activement une approche de politique migratoire globale : une approche qui reconnaît que la migration est inévitable, compte tenu de la démographie et d’autres réalités ; nécessaire, pour rendre les compétences disponibles, pourvoir les postes et pour que les nations prospèrent ; et souhaitable, si elle est bien gérée grâce à des politiques sensibles, humaines et responsables. »
« La conclusion logique est que la migration n’est pas un problème à régler mais une réalité à gérer. L’OIM se tient prête à œuvrer avec vous tous et à soutenir vos efforts visant à rendre la migration profitable aux pays d’origine, de transit et de destination », a t-il conclu.
M. Sarmad a également déclaré que l’OIM apporterait à ses Etats membres et à la communauté internationale une expertise technique et politique pour s’assurer que le Pacte mondial sur la migration :
- Soit intégré au Programme de développement durable, en particulier en établissant des liens forts avec l’objectif 4 – l’éducation pour tous – afin d’éliminer la perception négative des migrants et de la migration au niveau sociétal ;
- Aborde la migration d’un point de vue global, y compris dans les aspects de l’humanitaire, du développement, des droits de l’homme, du changement climatique et d’autres dimensions, en mettant les migrants au centre du dialogue politique et du développement et en première ligne des actions humanitaires ;
- Facilite les opportunités de migration sûre et légale, à tous les niveaux de compétence et pour l’éducation et l’unité familiale, réduisant ainsi les risques et les coûts sociaux de la migration ;
- Réduise l’incidence et l’impact de la migration dangereuse et illégale, y compris la traite des personnes et le trafic illicite de migrants afin de prévenir et d’éradiquer la souffrance humaine ; et
- Favorise le partenariat réel entre les pays d’origine, de transit et de destination des migrants, ainsi qu’avec la société civile, le secteur privé, les migrants et les groupes de diaspora, dans un esprit de respect de la diversité et d’ouverture des sociétés.
La conférence, qui se déroule en Asie pour la première fois, est financée par le Ministère japonais des affaires étrangères, par le gouvernement préfectoral d’Aichi, par la ville de Nagoya, par l’Université de Kwansei Gakuin et par l’Association japonaise pour les études sur les politiques migratoires.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Benjamin Lelis, siège de l’OIM, Tel. +41 88 717 9421, Email: blelis@iom.int.