Communiqué
Global

Le bombardement aérien meurtrier sur une usine de Tripoli rappelle les risques qu’encourent les civils

Tripoli - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) déplore le bombardement aérien, ce matin, d’une usine à Wadi Rabii, au sud de Tripoli, qui aurait coûté la vie à au moins sept personnes, dont cinq travailleurs migrants, d’après le Ministère libyen de la santé.

Trente migrants ont également été blessés dans l’attaque, selon le Ministère.

« Cette attaque rappelle âprement les conditions hostiles et les risques auxquels sont confrontés les migrants et les communautés locales au quotidien », a déclaré Federico Soda, chef de mission de l’OIM en Libye. « Les civils ne sont pas une cible ; leur sécurité doit être assurée par toutes les parties au conflit. »

Des centaines de civils sont morts dans des affrontements à Tripoli depuis le début du dernier accès de violence en avril, dont 52 migrants tués dans un bombardement aérien sur le centre de détention de Tajoura en juillet.

D’après la Matrice de suivi des déplacements de l’OIM, plus de 110 000 migrants résident à Tripoli et dans les zones alentours, et 2 000 autres se trouvent dans des centres de détention. Ils restent à risque au vu des affrontements qui se poursuivent dans la capitale. Environ 128 000 civils ont été déplacés en raison des affrontements.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Safa Msehli, OIM Genève, Tel : +41794035526 ; Email : smsehli@iom.int