-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Le Belarus renforce les partenariats pour lutter contre les abus sexuels sur mineurs en ligne
Minsk - Deux filles âgées de seulement sept et cinq ans font partie des récentes victimes d’exploitation sexuelle au Belarus. Leurs mères ont été payées pour permettre à des hommes de filmer leurs filles subissant des abus sexuels.
Cette horrible histoire vraie concerne deux filles récemment aidées par l’OIM au Belarus. Malheureusement, le phénomène s’intensifie et fait l’objet des titres à sensation dans la presse.
En tout, le Ministre biélorusse de l’intérieur fait état d’une augmentation du nombre d’enfants victimes de traite, passant de 11 pour cent en 2015 à 21 pour cent de toutes les victimes de traite en 2018.
« Les abus sexuels sur mineurs, y compris en ligne, sont un sérieux problème au Belarus », confie Dmitry Tsayun, du Ministère de l’information. « Il y a sept ans, nous avons commencé à nous intéresser à l’exploitation et aux abus sexuels envers les enfants. Depuis, le nombre de crimes identifiés a doublé. Il s’agit d’un problème caché qui nécessite une attention plus grande et une approche globale. »
En réponse, l’OIM a créé, l’an dernier, une campagne de sensibilisation nationale intitulée « Teach Children To See Lies » (Apprendre aux enfants à détecter les mensonges), ciblant les parents. Elle prévoit également de dispenser une formation spécialisée à ceux qui participent à l’identification et à la réintégration des victimes de traite, y compris les enfants victimes d’exploitation sexuelle.
L’OIM a réuni les meilleurs experts aux niveaux régional et international pour aider les autorités à trouver un meilleur moyen d’identifier et d’orienter les enfants victimes d’exploitation sexuelle, y compris les cas en ligne.
Helliana Berner, chargée de la protection de l’enfant à l’OIM, a participé à deux formations intensives destinées à 60 partenaires du gouvernement et de la société civile qui viennent de se terminer à Minsk, la capitale biélorusse, cette semaine. « Je suis très impressionnée par l’expertise du gouvernement et des ONG rassemblées dans une même pièce. Ils essaient tous de mettre en œuvre des normes nationales pour lutter contre ce crime choquant qui détruit des vies innocentes. »
Centrée sur la prévention de l’exploitation sexuelle en ligne, l’OIM a fait appel à l’aide d’EPAM Systems, principale société de logiciels en Europe centrale et en Europe de l’Est. Le géant de l’informatique avait déjà travaillé avec l’OIM dans le domaine de la prévention et a été sollicitée pour expliquer les principes et spécificités de la sécurité en ligne aux partenaires.
« Pour lutter contre l’exploitation en ligne, il faut comprendre comment Internet fonctionne aujourd’hui, comment les données personnelles sont collectées, quelles sont les astuces que peuvent utiliser les trafiquants », a fait remarquer Pavel Demidchik, spécialiste d’EPAM.
« Nous devons voir l’envers du décor et comprendre ce qu’il se passe ici, surtout lorsqu’il s’agit de la protection des enfants. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter Olga Borzenkova, OIM Belarus, Tel. +475 17 2882742, email : oborzenkova@iom.int