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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Lancement du mouvement « ONE » pour combattre la xénophobie et le racisme et publication d'une nouvelle étude
Une campagne de changement social visant à renverser les
comportements qui entrainent la discrimination, la
xénophobie, le racisme et le tribalisme est lancée
aujourd'hui par l'OIM. L'initiative du mouvement One fait suite aux
agressions xénophobes dont des milliers d'étrangers
ont été victimes dans plusieurs villes
sud-africaines, en mai 2008.
La campagne, parrainée par l'archevêque Desmond
Tutu, se servira des campagnes médiatiques, des discussions
communautaires, de la mobilisation de la jeunesse, en collaboration
avec un large éventail de partenaires de la
société civile, afin de promouvoir une culture de la
tolérance, de la dignité humaine et de l'union dans
la diversité à travers l'Afrique du Sud.
Avec le soutien de la station de radio METRO FM, la campagne du
mouvement One fera également appel à plusieurs
célébrités et personnalités du monde
médiatique de différentes régions du contient
africain, en tant d'ambassadeurs de bonne volonté.
Le public pourra également publier des blogs, partager leurs
expériences, télécharger des fonds
d'écran, des rapports et d'autres ressources mises à
disposition par le mouvement One par l'intermédiaire de
groupes de réseaux sociaux tels que Facebook et YouTube, et
d'un blog et site dédiés :
"paragraph-link-no-underline" href="http://www.1movement.co.za/"
target="_blank" title="">http://www.1movement.co.za/
La première phase de la campagne sera financée par
le Département Américain du Bureau d'Etat pour la
Population, les Réfugiés et la Migration (PRM). L'OIM
cherche à collecter 2 millions de dollars
supplémentaires afin que la campagne puisse continuer
pendant les deux prochaines années.
« Même si notre préoccupation principale est
de lutter contre la xénophobie, nous pensons qu'il s'agit
seulement d'un des symptômes d'une culture
générale de divisions sociales qui sont en hausse en
Afrique du Sud », a déclaré Hans-Peter Boe,
représentant régional de l'OIM pour l'Afrique du
Sud.
Selon une étude menée en 2008 par FutureFact
Mindset, l'Afrique du Sud assiste à une augmentation
considérable des divisions sociales ces dernières
années. En 2008, le rapport sur les indicateurs de
développement en Afrique du Sud montrait que les opinions
positives concernant les relations interraciales dans le pays ont
chuté, passant de 60% en mai 2004 à 49% en mai
2008.
Le rapport a également révélé que
les Sud-Africains s'identifient de plus en plus sur le plan
ethnique et celui de la langue.
Le lancement du mouvement One est accompagné de la
publication du nouveau rapport de l'OIM sur la xénophobie en
Afrique du Sud, qui suggère que les violences
xénophobes de mai 2008 ne ciblaient pas seulement des
ressortissants étrangers, mais également des
personnes considérées comme des « outsiders
».
Le rapport, intitulé « Vers la tolérance, le
respect de la loi et la dignité : Lutter contre la violence
à l'encontre des ressortissants étrangers en Afrique
du Sud» attribue en partie les violences de 2008 à des
groupes et individus de la région qui ont initié ou
soutenu ces violences dans le but de promouvoir leurs
intérêts politiques et économiques. Il n'a
trouvé aucune indication qui portait à croire que
l'éruption de violence était due à de mauvais
contrôles aux frontières ou à l'augmentation du
prix des produits et de la nourriture.
L'objectif de l'étude, menée pour le compte de
l'OIM par le Programme d'études sur la migration
forcée de l'Université de Witwatersand, et
financée par le Ministère Britannique pour le
Développement International, était de mieux
comprendre les facteurs qui ont conduit au déclenchement des
agressions qui sont à l'origine de 62 décès et
plus de 100 000 déplacements internes.
L'étude a conclut que bien que la xénophobie, les
inégalités économiques et la culture de
violence soient des problèmes chroniques en Afrique du Sud,
la micro-politique menée dans les townships du pays
expliquent largement les violences perpétrées
à l'encontre des étrangers et autres «
outsiders », en mai 2008.
Certains facteurs historiques et structurels tels que
l'héritage de discrimination institutionnelle et de
méfiance à l'égard des ressortissants
étrangers ne peuvent pas, à eux seuls, expliquer le
moment et le lieu choisis pour les agressions, qui ont eu lieu dans
certains endroits plutôt que d'autres où les
conditions socio-économiques et démographiques sont
pourtant les mêmes.
Au-delà de cette conclusion globale, la recherche
menée par l'OIM identifie un certain nombre
d'éléments communs qui ont encouragé la
violence dans ces endroits. Ces éléments incluent :
les pratiques institutionnalisées d'exclusion des
étrangers à la vie politique et à la justice,
souvent causée par une connaissance limitée et un
non-respect de la loi ; le manque de mécanismes de
confiance, rapides, et efficaces pour la résolution des
conflits qui conduit à ces comportements
d'auto-défense et d'auto-justice ; et l'émergence de
formes illégitimes de leadership local, dont certains
tentent de renforcer l'autorité en accentuant le
ressentiment des communautés à l'égard des
« outsiders ».
L'étude conclut également que pour rétablir
la cohésion communautaire, résoudre les conflits et
empêcher d'autres agressions à l'avenir, des efforts
pour la réintégration systématiques et
coordonnés sont nécessaires afin de tenir les
individus pour responsables de la violence.
L'étude comprend des recommandations pour aider à
réduire les tendances xénophobes et le risque de
violence future, pour mettre au point des interventions afin de
promouvoir la responsabilité et d'enrayer la culture de
l'impunité. Il s'agit également de mener des
réformes pour développer des structures de
gouvernance locale, d'ouvrir plus de voies légales à
la migration, de soutenir le gouvernement dans la lutte contre les
pratiques xénophobes et discriminatoires dans les
institutions publiques, et de promouvoir une culture des droits de
l'homme en Afrique du Sud.
« En encourageant l'unité et la culture des droits
de l'homme qui donne priorité à la loi et à la
dignité humaine et en s'opposant aux perceptions, aux
attitudes, aux comportements discriminatoires et aux
préjugés, nous pouvons contribuer à
éliminer la xénophobie et l'exclusion du pays afin
d'éviter que des agressions comme celles de Mai 2008 aient
à nouveau lieu », déclare M. Boe.
Pour avoir accès au rapport complet, veuillez vous rendre
sur :
"/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/media/docs/reports/violence_against"
target="" title="">Addressing Violence Against Foreign Nationals
in South Africa
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Nde Ndifonka
l'OIM de Prétoria
Tél. + 27 12 342 2789
E-mail :
"mailto:nndifonka@iom.int">nndifonka@iom.int