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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’Afghanistan encourage la coopération régionale en matière de lutte contre la traite d’êtres humains
Kaboul - L’organisme des Nations Unies chargé des migrations (OIM) a co-organisé un second forum régional réunissant des organisations non gouvernementales (ONG) d’Afghanistan, du Pakistan, du Tadjikistan, du Turkménistan et d’Ouzbékistan pour débattre de la coopération transfrontalière en matière de lutte contre la traite d’êtres humains en Asie centrale et en Asie du Sud.
Le forum de deux jours, qui a débuté hier, fait partie du projet pluriannuel de lutte contre la traite des personnes financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et mis en œuvre par l’OIM.
Parmi les participants figurent des représentants du gouvernement afghan, d’ONG luttant contre la traite, d’organisations de la société civile et des médias.
« En adoptant une nouvelle loi contre la traite (en 2017), nous jetons des bases solides pour répondre à la traite de manière plus globale », a déclaré le Dr. Abdul Basir Anwar, Ministre afghan de la justice et Président de la Haute Commission sur la traite des personnes. « J’espère que les ONG participant au forum pourront renforcer davantage leur réponse à la traite en améliorant leur coopération transfrontalière. »
La loi afghane sur la traite et le trafic illicite de personnes a été remaniée en vue d’aider les responsables du gouvernement à faire clairement la distinction entre la traite et le trafic illicite de personnes, deux concepts qui étaient auparavant considérés comme une seule et même chose. En opérant cette distinction, elle offre une meilleure protection pour les victimes de ces deux crimes.
D’après le rapport 2018 du Département d’Etat américain sur la traite des personnes, l’Afghanistan est un pays d’origine, de transit et de destination pour les hommes, les femmes et les enfants sujets au travail forcé et à l’exploitation sexuelle.
Il y a davantage de traite interne que transfrontalière mais ces dernières années, l’OIM observe une hausse régulière du nombre de jeunes femmes victimes de traite en Afghanistan depuis les pays voisins, notamment le Pakistan.
La plupart des victimes de traite afghanes sont des femmes et des enfants. Les femmes sont victimes d’exploitation sexuelle ou non-sexuelle tandis que les enfants sont principalement forcés à travailler dans le tissage de tapis et dans les usines de fabrication de briques, dans la servitude domestique ou la mendicité forcée, ou encore en tant que bacha bazi (danseurs).
Les victimes sont souvent vendues par des familles complètement démunies ou enlevées. Comme ailleurs, les trafiquants soumettent fréquemment leurs victimes à la contrainte, à la violence et à la maltraitance psychologique. Une fois à l’étranger, les trafiquants confisquent généralement les documents de voyage de leurs victimes, ce qui rend la coopération transfrontalière essentielle pour les secourir.
« La traite des personnes est une préoccupation majeure en Afghanistan et dans ses pays voisins », a déclaré Laurence Hart, chef de mission et envoyé spécial de l’OIM en Afghanistan. « Promouvoir la coopération régionale pour aider le gouvernement afghan à faire appliquer cette nouvelle législation est l’objectif principal de ce forum. »
Lors du premier forum régional de lutte contre la traite, qui s’était tenu à Douchanbé, au Tadjikistan, en juin 2017, les ONG des pays participants avaient décidé de coordonner leurs efforts. Les ONG afghanes ont ainsi formé le Réseau afghan pour la lutte contre la traite des personnes (ANCTIP), qui a officiellement vu le jour en mai 2018. Le réseau a commencé à travailler en partenariat avec ses homologues pakistanais et prévoit de collaborer avec d’autres pays voisins.
« Notre rôle est d’établir et de renforcer la coordination transfrontalière entre les ONG et les OSC afin de mieux identifier, orienter et protéger les victimes et de poursuivre les trafiquants », a déclaré Mohammad Shoaib Naisiri, Directeur de pays du forum et co-organisateur pour l’Organization for Relief and Development (OFRD).
Pour en savoir plus sur le travail de lutte contre la traite de l’OIM en Afghanistan : https://afghanistan.iom.int
Pour plus d’informations, veuillez contacter Eva Schwoerer, OIM Kaboul, Tel. +93 729 229 129, email : eschwoerer@iom.int