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L’actrice primée Julia Ormond et l’acteur égyptien Asser Yassin rejoignent le jury du Festival du film sur la migration 2019

Genève - Julia Ormond, actrice anglaise primée aux Emmy Awards et activiste contre la traite d’êtres humains, et Asser Yassin, réalisateur et producteur de films ajoutent leurs noms et expertise en matière de migration, de réalisation de film et de narration visuelle au Festival international du film sur la migration 2019 de l’OIM (GMFF).

Il existe un dicton souvent attribué au grand écrivain russe Léon Tolstoï, selon lequel il n’existe que deux histoires : « une personne entreprend un périple ou un étranger arrive en ville. » La migration est donc le prisme à travers lequel de grands réalisateurs internationaux racontent leurs histoires.

C’était dans cet esprit que l’OIM a lancé le premier Festival international du film sur la migration en 2016, avec seulement 30 films soumis. L’an dernier, le festival s’est déroulé dans 100 pays où 30 000 personnes ont assisté à 545 projections.

Cette année, plus de 600 films ont été soumis pour acceptation par le festival. Au cours des deux prochains mois, ces films seront scrupuleusement examinés et sélectionnés par le jury du festival pour choisir les finalistes pour le Festival.

Nommée dans la catégorie de la meilleure actrice par l’Académie australienne du cinéma et de la télévision pour Ladies in Black, Julia Ormond a été la toute première Ambassadeur de bonne volonté de l’ONUDC contre la traite et l’esclavage et est la fondatrice de l’Alliance to Stop Slavery and End Trafficking (Alliance pour mettre fin à l’esclavage et à la traite ou ASSET). Julia Ormond a joué dans Légendes d’automne, Sabrina et l’Etrange histoire de Benjamin Button.

Elle est aussi la Présidente fondatrice de FilmAid International et productrice exécutive du film Calling the Ghosts: A Story of Rape, War and Women, récompensé par un Emmy award.

Elle sera accompagnée d’Asser Yassin. Cet acteur, réalisateur et producteur égyptien a obtenu un diplôme en ingénierie mécanique de l’Université américaine du Caire mais a choisi de faire carrière dans le cinéma. Asser a reçu plusieurs prix prestigieux dans la catégorie du meilleur acteur au Festival international du cinéma méditerranéen Tetouan en 2015, au Festival du film arabe de Malmo en 2011 et au Festival du film de Carthage en 2010. Outre sa carrière d’acteur, Asser est aussi derrière la caméra pour réaliser des clips musicaux pour certains des interprètes les plus connus en Egypte. Au début de l’année, Asser Yassin a été nommé Ambassadeur de bonne volonté pour l’OIM.

Julia Ormond et Asser Yassin seront rejoints par d’autres jurés prestigieux, notamment Amelia Hanibelsz, deux fois nommées aux Emmy awards, gagnante du prix Genesis, productrice-réalisatrice et Fatou Kandé Senghor, artiste visuelle primée, réalisatrice de documentaires et éducatrice.

Amelia Hanibelsz a débuté sa carrière au Sri Lanka à l’âge de 17 ans, avec le soutien d’une ONG norvégienne soutenue par les Nations Unies, produisant et présentant des séquences sur le développement durable, les femmes, l’environnement et les droits de l’homme. Sur une période de six ans à Singapour, elle a travaillé pour Fremantle Media, Discovery Channel et TVE-Television Trust for the Environment. Basée à New York depuis 2005, elle développe, produit et réalise du contenu pour National Geographic, Animal Planet, History Channel, A&E et OWN, le réseau d’Oprah Winfrey.

Fatou Kandé Senghor est basée à Dakar, au Sénégal. Son dernier film, Donner Naissance, qui dresse le portrait de la sculptrice sénégalaise Seni Camara, a été sélectionné pour la Biennale de Venise. Elle a beaucoup écrit sur les thèmes de l’égalité homme-femme, de la culture, de l’histoire et du cinéma africain et est la fondatrice de Waru Studio, un espace qui permet aux jeunes artistes et réalisateurs d’explorer le lien entre art-science-technologie et la politique en Afrique. Elle a également collaboré avec Ousmane Sembène, considéré comme le père fondateur du cinéma en Afrique, et avec Wim Wenders dans Invisible (2007).

Le dernier membre à rejoindre le jury est Sherif Elbendary, réalisateur égyptien de courts-métrages et de documentaires qui ont été projetés lors de festival de films à travers le monde, dont Tribeca et Cannes. Sherif Elbendary a fondé « Africa Films », une société de production de films principalement centrée sur la production de courts et longs métrages de réalisateurs prometteurs qui font leur premier ou deuxième film. Il produit actuellement son second long métrage, Spray.

« Nous avons travaillé dur avec les programmateurs du Festival, Jasmin Basic et Brian Brown, pour créer une sélection officielle de films qui peuvent mettre en lumière divers aspects des migrations et susciter l’empathie du public. Nous avons un jury impressionnant et talentueux cette année et je suis curieuse de connaître les films qu’ils choisiront comme gagnants », a expliqué Amanda Nero, Directrice du Festival.

Le jury évaluera les films de la sélection officielle et choisira un gagnant pour chaque catégorie : longs métrages et courts métrages. Chaque gagnant recevra un prix monétaire. Tous les films sélectionnés de la catégorie des courts métrages sont aussi éligibles pour gagner un prix monétaire et huit films de la catégorie des longs métrages sont en course pour gagner un prix de 1 500 dollars.

Cliquez ici pour accéder au portail du Festival international du film sur la migration.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Amanda Nero, OIM Genève, Tel : +41 227 179 482, Email : anero@iom.int