Communiqué
Global

La terre est une priorité pour les déplacés réfugiés dans les camps

La majorité des plus de 35 000 personnes vulnérables
vivant toujours dans les 47 camps situés dans le nord du
Pakistan depuis le séisme d'octobre 2005 évoque la
privation des terres comme un obstacle majeur à leur retour.

Ces chiffres ont été publiés dans une
étude commanditée par l'OIM et menée
d'août à novembre 2006 par les responsables des camps
dans la région du Cachemire administrée par le
Pakistan, par le bureau de coordination de la Province de la
Frontière du Nord-Ouest et par l'Autorité pour les
fonds d'équipement d'Islamabad (Capital Development
Authority).

Sur 6 700 familles interrogées, plus de 50 pour cent
affirment qu'elles seraient prêtes à quitter les camps
si elles avaient la possibilité d'obtenir des terres. Un
faible pourcentage de familles déclare vouloir rester dans
les camps jusqu'à ce que les infrastructures de leurs
villages soient réhabilitées. Enfin, un petit groupe
affirme vouloir être relogé dans une autre zone de
façon définitive.

Cette étude, financée par le Bureau des Nations
Unies pour la coordination de l'assistance humanitaire (UNOCHA),
fait suite au retour de près de 297 000
déplacés internes réfugiés dans
156  camps et campements temporaires depuis le séisme
d'octobre 2005.

De mars à août 2006, l'OIM a organisé le
transport de plus de 76 000 déplacés (16 000
familles) et leur a offert la possibilité d'être
examinés par une équipe médicale.

Les résidents des camps de la région du Cachemire
administrée par le Pakistan évoquent en second lieu
la peur d'« être relogés dans des villages
exposés ». Les résidents des camps
situés dans la Province de la Frontière du Nord-Ouest
craignent quant à eux un nouveau séisme.

Cette étude porte sur 5 701 familles, soit 29 728
personnes, réparties sur 44 camps de la région du
Cachemire administrée par le Pakistan, et sur 808 familles,
soit 4 321 personnes, réparties sur trois camps de la
Province de la Frontière du Nord-Ouest, ainsi que sur 219
familles, soit 1 086 personnes, vivant dans des appartements
attribués par l'Etat dans le secteur G-6 d'Islamabad.

La majorité de ces familles ont déclaré que
leurs maisons avaient été détruites lors du
séisme, mais affirment avoir 
bénéficié d'un acompte compensatoire et ont
été contactées par le gouvernement en vue
d'une indemnisation financière supplémentaire.

La majorité des personnes interrogées sont des
« ouvriers » ou des « paysans ». De
nombreuses personnes pensent devoir faire face à  de
nombreux obstacles pour retrouver leur gagne-pain. Très peu
déclare être encore en possession d'un troupeau dans
leur lieu d'origine.

Cette étude met également en lumière les
cas les plus vulnérables dans ces camps, à savoir les
personnes souffrant de problèmes de santé ou
atteintes d'un handicap, les familles dont les chefs de famille
sont des veuves ou des enfants, les personnes âgées
seules et les enfants séparés de leur famille.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Saleem Rehmat

OIM Pakistan

Tél. : +92.3008565967

Email : "mailto:srehmat@iom.int">srehmat@iom.int