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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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La sécurité et les services sont essentiels pour le retour sûr et durable des communautés déplacées au Soudan du Sud
Juba – Sept mois après la signature de l’accord de paix redynamisé au Soudan du Sud, certaines communautés déracinées sont sur le point de rentrer chez elles. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) adhère à cette perspective de stabilité dans le plus jeune pays du monde et intensifie ses interventions auprès des rapatriés à travers le pays.
Le Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence (CERF) a récemment débloqué 2,6 millions de dollars qui permettront à l’OIM de garantir que les déplacés internes qui choisissent de rentrer chez eux aient accès aux services de base afin de reconstruire leur vie - en particulier dans les Etats du Bahr el Ghazal occidental, d’Equatoria occidental et d’Unité.
Les nombreuses années de conflit au Soudan du Sud ont déplacé près de deux millions de personnes à l’intérieur du pays. Environ 180 000 déplacés internes ont trouvé refuge dans six bases des Nations Unies, appelées sites de protection des civils, où des organisations humanitaires comme l’OIM, proposent une aide.
« Nous restons prudemment optimistes quant à la perspective des retours durables des communautés de déplacés internes au Soudan du Sud », a déclaré Jean-Philippe Chauzy, chef de mission de l’OIM au Soudan du Sud. Et d’ajouter : « Bien qu’il soit encore prématuré d’intensifier ces opérations de façon massive, de nouveaux services devraient être disponibles dans les zones où les personnes souhaitent et peuvent retourner. »
En plus de sonder les déplacés internes, l’OIM surveille également les tendances de mobilité à l’aide de sa Matrice de suivi des déplacements (DTM). Dans son dernier suivi de la mobilité - couvrant 87 pour cent du pays et 1,2 million de déplacés internes -, la DTM a identifié plus de 860 000 rapatriés, dont un tiers sont rentrés l’an dernier.
En étroite coopération avec les structures de gouvernance locale et les partenaires dans les sites de protection des civils, l’OIM s’assurera que les rapatriés débutent leur périple de retour avec des informations pertinentes et une aide adéquate.
L’OIM distribuera également des matériaux de construction à plus de 50 000 familles de retour afin qu’elles puissent reconstruire leurs habitations brûlées, pillées ou endommagées. L’Organisation octroiera également de petites subventions aux communautés de retour leur permettant d’investir dans les marchés locaux.
Plus de la moitié de la population sud-soudanaise souffre du manque d’accès aux services de santé. Les cliniques de santé mobiles de l’OIM cibleront ainsi les rapatriés dans les zones difficiles à atteindre, mettant à disposition des services de santé maternelle et infantile, de vaccination, ainsi que des soins de santé mentale et un soutien psychosocial.
La réhabilitation de puits et les activités de construction de latrines entreprises par l’OIM - en plus d’autres activités d’eau, d’assainissement et d’hygiène - aideront à prévenir et à réduire les maladies transmises par l’eau à l’approche de la saison des pluies.
Les affrontements et le déplacement se poursuivent à travers le pays. Pour de nombreuses communautés déplacées, le retour sûr et durable n’est donc pas encore une option. La DTM de l’OIM a révélé que 20 pour cent des personnes actuellement déplacées avaient été forcées à fuir durant l’année écoulée, principalement en raison du conflit et des affrontements communaux.
Un exemple : le comté de Wau. Il règne une relative stabilité dans la ville de Wau, ce qui a permis d’accroître les retours. Dans les communes voisines de Baggari, Veselia et Kuarjena, le climat de violence persistant a provoqué de nouveaux afflux de déplacés internes vers les sites de protection des civils et les centres collectifs.
« Bien que les sites protégés des Nations Unies ne soient pas une solution durable, ils restent un dernier recours indispensable pour de nombreuses personnes vulnérables prises dans le conflit. L’OIM reste déterminée à fournir une aide humanitaire en fonction des besoins de la population touchée, aussi bien dans les sites de déplacement que dans les zones de retour », a déclaré M. Chauzy.
L’OIM et ses partenaires continueront de surveiller attentivement l’évolution de ces tendances et intentions de retour, d’identifier les lacunes en matière de services et d’infrastructures et d’œuvrer en vue d’améliorer les conditions dans les zones de retour.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Angela Wells, OIM Soudan du Sud, Tel : +211 912 376 902, Email : awells@iom.int