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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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La saison des pluies menace les migrants et les refugiés de retour au Tchad
Tchad – A l’approche de la saison des pluies qui doit débuter le mois prochain, la situation de plusieurs milliers de réfugiés et de migrants tchadiens actuellement bloqués à quatre postes frontières devient de plus en plus précaire.
Quelque 25 000 migrants tchadiens sont aujourd’hui bloqués à Tissi, à la frontière est du Tchad avec le Soudan, après avoir fui les affrontements intercommunautaires entre deux tribus arabes, les Misseria et les Salamat, concernant les mines d’or de Djabal-Amir, dans la région soudanaise du Darfour.
Les affrontements, qui ont débuté en janvier, se sont propagés aux villages isolés de la région et plusieurs groupes criminels, notamment la milice des Janjawid, ont profité de la situation en attaquant et en pillant les propriétés des mineurs, principalement tchadiens.
D’ici peu, les combats au Darfour pourraient accroître le flux de réfugiés soudanais et de migrants tchadiens de retour du Soudan. En outre, d’après les premières informations, quelque 450 Tchadiens rapatriés de République centre-africaine (RCA) à Tissi nécessitent une aide d’urgence.
« Nous avons abandonné notre maison car nous avons dû sauver notre peau. Notre père a été tué. Nos biens ont été brûlés », a déclaré l’une des victimes des affrontements au Darfour à l’OIM.
L’OIM au Tchad entreprend actuellement d’enregistrer les Tchadiens rapatriés à Tissi et d’établir leur profil afin de déterminer le nombre exact de rapatriés du Soudan et de RCA et d’évaluer leurs besoins respectifs. Ces données seront transmises au gouvernement et aux organisations humanitaires, notamment au Programme alimentaire mondial (PAM).
L’OIM a déjà commencé à envoyer de l’aide non-alimentaire à Tissi et à construire un centre de transit, ainsi qu’un bureau et des locaux de stockage dans la ville.
A la frontière sud du Tchad avec la RCA, le HCR fait état de plus de 5 000 réfugiés qui sont entrés au Tchad ces dernières semaines et qui campent actuellement de manière temporaire à Maro, près de la frontière avec la RCA.
Un autre groupe d’environ 900 migrants tchadiens vulnérables de retour du Nigéria est arrivé dans les villes frontalières isolées riveraines du Lac Tchad, à l’ouest du pays.
La semaine dernière, les combats entre l’armée nigériane et le groupe islamiste Boko Haram au nord du Nigéria, qui ont fait 185 morts, ont également poussé de nombreux Tchadiens vivant dans les villages alentours à fuir leurs maisons. L’OIM prévoit actuellement une mission d’évaluation dans la zone, en coopération avec les autorités tchadiennes.
Un autre flux de migrants se déploie à la frontière nord du Tchad avec la Libye, où l’OIM a été informée, la semaine dernière, de l’arrivée soudaine de quelque 2 000 Tchadiens vulnérables à Wour, dans la région du Tibesti. Les migrants ont récemment été libérés des centres de détention en Libye et sont arrivés démunis. Cette année, l’OIM a déjà aidé environ 1 600 migrants tchadiens rapatriés de Libye.
Bon nombre des migrants qui arrivent aux points d’entrée à la frontière tchadienne sont dans un état déplorable et souffrent de problèmes de santé, notamment de maladies respiratoires, de grave déshydratation et de plaies infectées. Ils arrivent avec presque rien et sont tous affamés, assoiffés et épuisés.
L’OIM œuvre avec la Croix-Rouge tchadienne, les autorités locales et les organisations humanitaires partenaires pour fournir aux rapatriés, des abris d’urgence, des matelas, des draps, des moustiquaires, des ustensiles de cuisine, de la nourriture, de l’eau et des médicaments. L’Organisation leur fournit également des services d’orientation médicale ainsi que des moyens de transport vers leurs régions d’origine. De nombreux rapatriés auront aussi besoin d’une aide à la réintégration pour pouvoir survivre.
En raison de la prochaine saison des pluies en mai, l’aide humanitaire dans toutes les régions frontalières, en particulier dans les régions du Lac Tchad et de Dar Sila (Tissi), doit être accélérée et les stocks d’urgence doivent être augmentés. Dès que la pluie commencera à tomber, les routes deviendront difficiles d’accès, voire impraticables.
L’OIM lance un appel urgent de 4 millions de dollars afin de répondre aux besoins humanitaires urgents des migrants rapatriés de Libye, de RCA, du Soudan et du Nigéria, qui se trouvent actuellement bloqués aux points d’entrée, à la frontière tchadienne.
La semaine dernière, le Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence (CERF) a donné 500 000 dollars à l’OIM pour qu’elle puisse fournir aux Tchadiens de retour de Libye et du Soudan, un moyen de transport vers leurs destinations finales.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Qasim Sufi
OIM Tchad
Tél. +235.62900674
Email : qsufi@iom.int