-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
La région Pacifique examine les liens entre mobilité humaine, environnement et changements climatiques
Suva - En collaboration avec la Plateforme sur le déplacement provoqué par une catastrophe (PDD), l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, a organisé un atelier régional de renforcement des capacités pour les îles du Pacifique sur la mobilité humaine dans le contexte des catastrophes et des changements climatiques, convié par le gouvernement de Fidji.
L’événement s’est tenu les 13 et 14 février 2018 et a été suivi par plus de 20 responsables politiques œuvrant dans les domaines de la migration et des changements climatiques dans huit pays : les Iles Cook, Fidji, Kiribati, les Iles Marshall, Palau, la Papouasie Nouvelle-Guinée, Tuvalu et Vanuatu.
Des experts d’autres agences des Nations Unies et d’institutions partenaires comme la GIZ, la FICR, l’OIT, le HCDH, la CESAP, l’UNISDR, l’UNU-EHS et le Centre de Kaldor pour le droit international des réfugiés de l’Université de New South Wales à Sydney, étaient également présents.
« L’histoire du Pacifique est une histoire de migration. La mobilité est motivée par la quête d’une vie meilleure, d’un accès à l’éducation, à la santé et à l’emploi. Mais le milieu naturel environnant a toujours façonné ces mouvements », a déclaré le Dr. Nenette Motus, Directrice régionale de l’OIM pour l’Asie et le Pacifique.
Les îles du Pacifique sont extrêmement vulnérables aux changements climatiques et font face à des risques de catastrophe démesurés. Outre les cyclones, les éruptions volcaniques et les tsunamis qui provoquent des catastrophes dans la région, la hausse des températures et du niveau de la mer, l’érosion des côtes et l’intrusion d’eau salée s’accélèrent elles aussi, en raison des changements climatiques.
« La montée du niveau de la mer provoque l’érosion des territoires des îles du Pacifique tandis que les cyclones et les inondations mettent en péril les moyens de subsistance locaux et les modes de vie traditionnels », a déclaré le Dr. Motus.
De ce fait, plusieurs schémas de mobilité ont émergé dans le Pacifique : les évacuations et les déplacements dans le contexte des catastrophes à impact rapide et la migration préventive, la réinstallation programmée face aux catastrophes à impact lent ou aux événements climatiques récurrents qui touchent durablement les populations.
« Le réchauffement climatique est l’une des plus grosses menaces pour l’humanité », a déclaré Meleti Bainimarama, Secrétaire permanent pour le développement rural et maritime, la gestion des catastrophes et les services météorologiques de Fidji, où trois villages ont déjà dû être relocalisés en raison de la montée du niveau de la mer. Au vu de cette expérience, le gouvernement de Fidji élabore actuellement des lignes directrices de relocalisation programmée afin de renseigner la relocalisation future, en dernier recours.
« Le déplacement qui a suivi les cyclones Pam en 2015 et Winston en 2016 montre le niveau élevé de risque de catastrophe et de déplacement auxquel sont confrontés tous les pays de la région Pacifique », a déclaré Atle Solberg, de la PDD.
L’atelier de renforcement de capacités de deux jours, financé par le Département fédéral suisse des affaires étrangères, donnait aux responsables politiques l’occasion de renforcer leurs connaissances des questions essentielles qui entourent la mobilité humaine dans le contexte des catastrophes et des changements climatiques et d’examiner des solutions potentielles aux niveaux régional et national.
L’atelier a été organisé dans le cadre du programme de renforcement de capacités de l’OIM sur la migration, l’environnement et les changements climatiques, qui a déjà profité à 400 responsables politiques de 46 pays et qui est fondé sur le Manuel de formation de l’OIM sur la migration, l’environnement et les changements climatiques. Il fait aussi partie du soutien de l’OIM à la PDD dirigée par l’Etat et à la mise en œuvre du Programme de protection de l’initiative Nansen dans la région Pacifique.
L’OIM examine le lien entre migration, environnement et changements climatiques depuis plus de 25 ans sur tous les fronts : recherche, promotion de la cohérence politique et du développement, renforcement des capacités des responsables politiques et mise en œuvre opérationnelle.
Pour en savoir plus : www.environmentalmigration.iom.int et www.disasterdisplacement.org
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Dina Ionesco Tel : +41227179481 Email : dionesco@iom.int
Jorge Galindo Tel : +41227179205, Email : jgalindo@iom.int
Chirine El Labbane Tel : +41 79 542 18 09, Email : chirinee@unops.org