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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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La première politique du Soudan du Sud sur la migration fait un nouveau pas en avant
Juba - La République du Soudan du Sud, également l’Etat d’Afrique le plus récent, finalise une politique sur la migration qui, elle l’espère, renforcera la capacité du pays à gérer ses frontières tout en protégeant les droits des migrants.
Le gouvernement collabore avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) afin d’élaborer la toute première politique du pays avec le financement du gouvernement du Japon, de l’Union européenne et de l’Allemagne.
En 2017, le Soudan du Sud accueillait quelque 845 000 migrants, dont la majorité provenaient d’Afrique de l’Est et de la corne de l’Afrique, d’après le Rapport des Nations Unies sur la migration internationale (en anglais).
Le Soudan du Sud est non seulement un pays de destination pour de nombreux migrants, mais également un pays de transit en chemin vers l’Afrique du Nord. Les déplacements des migrants au Soudan du Sud sont composites - aussi bien en termes de causes que de durée - et comprennent des réfugiés, des travailleurs migrants avec ou sans famille, des enfants migrants non accompagnés et des victimes de traite. Un certain nombre de ces migrants voyageant vers ou à travers le pays ont recours aux services de passeurs.
Une ébauche de la nouvelle politique migratoire a été présentée par les consultants de l’OIM à un panel de représentants composés d’acteurs étatiques et non-étatiques à l’occasion d’un atelier de deux jours qui s’est déroulée les 20 et 21 février à Juba, dans la capitale du Soudan du Sud, où elle a été adoptée.
Le processus d’élaboration d’une politique migratoire complète a débuté en octobre 2018 lorsque l’OIM a organisé un atelier consultatif lors duquel des parties prenantes clés du gouvernement ont établi des priorités à traiter dans la politique. Dans les mois qui ont suivi, des consultants spécialisés dans l’élaboration de politiques migratoires ont commencé à travailler sur le projet de politique tout en restant en contact permanent avec l’OIM et le Mécanisme de coordination national. Ce dernier est un comité gouvernemental interinstitutionnel établi pour coordonner les questions de migration.
Dans son discours d’ouverture lors de l’atelier de validation, le Ministre adjoint de l’intérieur, le Brigadier Général Riaw Chuol, a déclaré : « …Le gouvernement est déterminé à adopter cette politique car elle guide le Soudan du Sud dans la création d’un environnement propice aux investissements étrangers et dans la garantie que les migrants respectent les lois du pays pour leur protection. »
Une fois le document finalisé, il sera soumis au Ministre de l’intérieur qui le présentera au Conseil des ministres pour délibération et approbation. Ensuite, la prochaine étape sera de le présenter au Ministère de la justice et des affaires constitutionnelles avant d’être soumis au Parlement pour adoption finale.
Le soutien de l’OIM dans la conception du projet de politique sur la migration a été rendu possible grâce au financement du Fonds fiduciaire de l’UE pour l’Afrique et du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement dans le cadre du Programme de Meilleure gestion de la migration (BMM), et grâce au financement du gouvernement du Japon. Le BMM est un programme régional pluriannuel et multipartite qui vise à améliorer la gestion des migrations dans la corne de l’Afrique.
L’OIM est l’un des principaux partenaires avec l’ONUDC, le GIZ, Expertise France, le Département italien de la sécurité publique, CIVIPOL et le Conseil britannique. Le BMM couvre également Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan et l’Ouganda. Au Soudan du Sud, tout comme dans d’autres pays, toutes les activités du BMM sont mises en œuvre en coordination étroite avec la Délégation de l’UE.
S’exprimant également lors de l’atelier de validation, l’Ambassadeur du Japon au Soudan du Sud, S.E Seiji Okada, a déclaré : « il est temps pour le Soudan du Sud de promouvoir les investissements du secteur privé par des entreprises étrangères comme moteurs du changement économique en créant un environnement favorable. La politique migratoire devrait guider le gouvernement dans la création des cadres nécessaires à cet environnement. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter Olivia Headon à Juba, Tel : +211912379843, Email : oheadon@iom.int