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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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« La politique migratoire est de plus en plus importante » : c’est le message de la Directrice régionale de l’OIM au Réseau européen des migrations
Bratislava - La politique migratoire devrait devenir une question économique et sociale de plus en plus importante pour les pays d’Europe de l’Est et les pays de l’Est membres de l’UE. C’est le message central exprimé le 28 août, à Bratislava, en Slovaquie, par Argentina Szabados, Directrice régionale de l’OIM pour l’Europe du Sud-Est, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, devant une prestigieuse assemblée d’universitaires, de politiciens, de diplomates et de scientifiques, à l’occasion du sixième Séminaire pédagogique sur la migration du Réseau européen des migrations.
Dans son discours liminaire, Argentina Szabados a traité le sujet des « tendances croissantes de migration de main-d’œuvre depuis l’Europe de l’Est et du Sud-Est vers l’Europe centrale - rôles et responsabilités des pays d’origine, de destination et du secteur privé. » Elle a commencé par fait remarquer que les pays de l’Est membres de l’UE, principalement des pays d’émigration, deviennent des pays d’immigration.
« Comme cela est souvent le cas à travers le monde, les principaux moteurs de la migration dans la région sont économiques. Les personnes cherchent de meilleurs possibilités et salaires, en particulier s’agissant du travail peu qualifié et saisonnier. »
Compte tenu du vieillissement de la population et de la baisse de l’offre de main-d’œuvre, les gouvernements dans la région compteront davantage sur l’immigration à l’avenir pour répondre aux besoins du marché du travail. Les personnes migreront pour des durées plus longues, estime Argentina Szabados, et un ensemble plus large de facteurs liés au mode de vie entreront en jeu en termes de gouvernance, d’opportunités d’éducation pour la famille, les réseaux sociaux et la communauté.
La Pologne, les pays baltes, la République tchèque, la Slovaquie, la Bulgarie et la Roumanie s’ouvrent de plus en plus à la migration aussi bien temporaire que permanente pour satisfaire les besoins du marché du travail. Etant donné la proximité géographique, mais aussi historique, culturelle et linguistique, une grande partie de ces migrants ont tendance à provenir des pays voisins. L’Ukraine, principalement, mais aussi la République du Moldova, le Belarus, la Géorgie et les Balkans occidentaux sont des pays d’origine clés pour les pays de l’Est membres de l’UE.
Mme Szabados en appelle aux gouvernements pour mettre en place des politiques et programmes pour attirer des migrants à la fois hautement qualifiés et peu qualifiés.
Au vu du nombre croissant de personnes qui quittent leur communauté pour des emplois mieux rémunérés à l’étranger, les pays d’origine peuvent eux-mêmes faire face à des pénuries de main-d’œuvre. C’est particulièrement le cas pour les postes hautement qualifiés car les travailleurs à ces postes ont tendance à être plus mobiles. Dans certains postes et communautés en Ukraine, nous commençons déjà à voir d’importantes pénuries de main-d’œuvre en raison de l’exode massif ces trois dernières années, a affirmé Mme Szabados.
La migration de main-d’œuvre n’a pas seulement un impact sur les migrants et leur famille, et sur les communautés de destination, mais aussi sur les communautés d’origine, en particulier lorsque l’émigration a lieu à grande échelle. Cela peut donner lieu à des ratios de dépendance plus élevés car ceux qui restent sont en moyenne plus âgés, avec une proportion plus élevée de personnes retraitées. Cette tendance peut représenter un double fardeau pour le gouvernement puisqu’une assiette fiscale plus faible limite les ressources de l’Etat qui doit alors accroître les services pour la population restante.
La migration peut diviser les familles lorsque soit la mère, soit le père (ou les deux) émigre et laisse derrière elle/lui, des membres de sa famille. Cela peut provoquer des changements sociaux pour les familles et pour la communauté dans son ensemble puisque ceux qui restent doivent assumer de nouveaux rôles et responsabilités.
L’accroissement du niveau d’émigration de main-d’œuvre rendra les communautés d’origine de plus en plus dépendantes des envois de fonds pour pérenniser leur activité et leur croissance. En plus de créer des déformations au cœur de l’économie, cela peut rendre les pays vulnérables aux chocs économiques et politique externes qui peuvent perturber les flux d’envois de fonds.
Au niveau local, là où se ressentent concrètement les conséquences de la migration, Mme Szabados souligne le rôle « primordial » des autorités locales pour favoriser l’intégration des immigrants et répondre aux problèmes qui peuvent survenir.
« L’arrivée d’immigrants dans une communauté peut causer un malaise, une peur et une méfiance chez certains membres de la population locale », a-t-elle déclaré. « Cela est particulièrement vrai dans les communautés qui ne sont pas habituées aux flux d’immigrants et dans les cas où les flux d’immigrants augmentent soudainement. Il est essentiel de mettre en œuvre des programmes pour lutter contre la xénophobie et promouvoir la cohésion sociale et d’organiser des activités qui rassemblent les membres des communautés d’accueil et d’immigrants, pour apaiser les tensions qui peuvent découler de l’immigration. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter Joe Lowry, Bureau régional de l’OIM à Vienne, Tel : +43 660 377 6404, Email : jlowry@iom.int