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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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La pandémie de COVID-19 est l'occasion de repenser la mobilité humaine
Réseau des Nations Unies sur les migrations
Genève - Aujourd'hui, le Secrétaire général a insisté sur le fait que les efforts mondiaux pour gérer la crise de COVID-19 dépendront des réponses de santé publique et d'un relèvement global qui inclura toutes les personnes. Le Réseau des Nations Unies sur les migrations se félicite des orientations politiques du Secrétaire général sur la COVID-19 et les personnes en situation de déplacement, qui apportent des enseignements clés issus de la pandémie, qui peuvent nous guider pour faire progresser une mobilité sûre et inclusive. Personne ne sera à l'abri de la pandémie tant que tout le monde ne sera pas à l'abri.
La COVID-19 présente des enjeux cruciaux pour les êtres humains partout dans le monde. Les restrictions à la mobilité humaine exposent de nombreuses personnes en situation de déplacement à des risques importants, ont un impact sur leurs droits et leur bien-être, entravent notre réponse collective à la pandémie et menacent notre capacité à assurer une reprise dans laquelle personne n'est laissé de côté. Mais ce contexte actuel est également l'occasion pour nous de repenser la manière dont les migrations peuvent être gérées de manière plus humaine et plus efficace, pendant et après cette crise.
La fermeture des frontières et les restrictions de mobilité ont enfermé les femmes, les hommes, les filles et les garçons dans des situations précaires. Les migrants sont renvoyés de force, bloqués en transit, privés d'assistance en raison d'un accès restreint aux territoires, et maintenus en détention - au seul motif de leur statut migratoire - malgré les risques énormes pour leur santé. Dans le cadre de la réponse à la COVID-19, les migrants sont une main-d'œuvre essentielle dans des secteurs tels que la santé, les transports, la construction et l'agriculture, les travailleuses migrantes assumant des responsabilités importantes en matière de soins. Pourtant, les migrants sont souvent exclus des systèmes de protection sanitaire et socioéconomique, et nombre d'entre eux sont exposés à des niveaux élevés de travail temporaire, informel ou non protégé. Ces actions violent les droits humains fondamentaux et sapent les efforts collectifs visant à contenir et à faire reculer le virus.
Le Réseau appelle la communauté internationale à agir maintenant sur ces recommandations du Secrétaire général. Nous disposons pour cela d'un cadre solide dans le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM), pierre angulaire de la coordination et de la coopération internationales en matière de migration. Cette réussite multilatérale historique reconnaît que la responsabilité partagée et les solutions innovantes sont essentielles pour relever les défis et saisir les opportunités de la migration. Comme pour la lutte contre la COVID-19, aucun pays ne peut y parvenir seul.
Le GCM apporte des solutions pratiques aux plus grands défis en matière de migration, aujourd'hui amplifiés par la pandémie. Cela inclut l'engagement des États à garantir l'accès aux services de base à tous les migrants, quel que soit leur statut, et à créer une perception plus humaine et plus constructive des migrants et de la migration. Il reconnaît la nécessité de veiller à ce que les migrants puissent contribuer efficacement à leur pays de destination et être rémunérés pour ces efforts sans discrimination. Il décrit les actions nécessaires aux États pour élargir et diversifier les voies de migration régulière et mettre en œuvre leurs engagements à faciliter des retours sûrs et dignes ; à n'utiliser la détention des immigrants qu'en dernier recours et à mettre fin à la détention des enfants et des familles ; et à permettre des transferts de fonds plus rapides, plus sûrs et moins coûteux.
Le Secrétaire général a réaffirmé qu'une reprise efficace après la COVID-19 nécessite des réponses nationales et mondiales qui incluent tous les peuples, si les gouvernements veulent tenir la promesse du Programme de développement durable à l’horizon 2030 de ne laisser personne de côté. De nombreux États montrent la voie, en mettant en œuvre leurs engagements dans le cadre du GCM et en prenant des mesures pour réduire les vulnérabilités des migrants dans le contexte de la COVID-19. Ces mesures comprennent la régularisation des migrants, l'extension des permis de séjour et de travail, la garantie de l'accès aux services de santé de base et aux protections sociales, et la libération des migrants détenus en vue d’alternatives communautaires.
Le réseau exhorte tous les gouvernements à suivre cet exemple et appelle à déployer des efforts pour faire face à une montée de la xénophobie, à instaurer un moratoire sur le recours à la détention des immigrants, à suspendre les retours forcés et à rendre plus accessibles les services pour les migrants dans les réponses à la COVID-19. Le Réseau travaillera avec les gouvernements pour reproduire et améliorer les pratiques prometteuses qui sont apparues pendant cette crise - en encourageant et en facilitant les efforts conjoints, en partageant les enseignements tirés par les acteurs sur le terrain, et en aidant les États à mettre en œuvre le GCM au niveau national de manière à répondre à la pandémie.
Ensemble, nous devons trouver des solutions où la protection des droits de toutes les personnes - quelles qu'elles soient - est acceptée à la fois comme une obligation et un bien social, où aucun « travailleur essentiel » ne doit rester sans papiers et être privé de droits équitables, où la peur et la xénophobie sont découragées et non encouragées, où nous apprécions et reconnaissons la contribution vitale que les migrants apportent à nos sociétés. Le Secrétaire général nous a rappelé que l'exclusion des personnes en situation de déplacement était la raison même pour laquelle elles font aujourd’hui partie des populations les plus vulnérables à cette pandémie. L'inclusion portera ses fruits et c'est la seule façon pour nous de sortir de cette crise et de surmonter la COVID-19.
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