Namibie - En coopération avec le Bureau du Premier ministre et avec le soutien financier du Bureau d’USAID d’aide en cas de catastrophe à l’étranger, l’OIM en Namibie a dispensé, cette semaine, à Ongwediwa, une formation à de futurs formateurs en gestion des risques de catastrophes.

La formation permettra de renforcer la capacité nationale de gestion des risques de catastrophes en augmentant la résistance du pays aux nombreux dangers de catastrophe naturelle.

Trente deux responsables de ministères clés du gouvernement, de conseils régionaux et communaux et de la Croix-Rouge namibienne ont pris part à la formation. La semaine prochaine, une seconde formation est prévue dans les sept régions restantes du pays.

La formation était centrée, entre autres, sur les concepts et principes clés de la gestion des risques de catastrophes, sur le cadre institutionnel de la gestion des risques de catastrophes en Namibie, sur le profil de risque du pays, et sur la participation communautaire à la gestion des risques. A l’issue de la formation, les participants deviendront des formateurs certifiés en gestion des risques de catastrophes, aptes à enseigner à leur tour.

La formation coïncide avec la récente déclaration du Président Hifikepunye Pohamba sur la  sécheresse, qui a mis en avant la gravité de la situation et a appelé à la coordination de toutes les parties prenantes.

Elle fait partie d’un programme régional plus large de renforcement de capacités pour la gestion durable et cohérente des risques, qui inclut les pays voisins, à savoir le Botswana et le Mozambique, et est basée sur les principes de l’appropriation nationale, du partenariat, de la participation et sur une méthodologie à bas coût.

Le modèle namibien de renforcement de capacités, formulé en 2011 à la suite des inondations dévastatrices qui ont provoqué des déplacements généralisés, a été reproduit et adapté par d’autres pays, notamment la Colombie, le Pakistan et actuellement le Botswana et le Mozambique.

La Namibie est un pays sujet aux catastrophes naturelles telles que les inondations, les sécheresses et les incendies. L’année dernière, le gouvernement namibien a adopté une Loi sur la gestion des risques de catastrophe, en vue d’institutionnaliser le cadre juridique pour la gestion des risques de catastrophes.

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Elham Pourazar
OIM Namibie
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