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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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La gestion humanitaire des frontières entre le Burundi et la Tanzanie est améliorée par la technologie
Bujumbura - Cette semaine, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fait don d’équipements informatiques au gouvernement du Burundi afin d’améliorer la gestion humanitaire des frontières où les flux migratoires sont considérables entre le Burundi et la Tanzanie. L’OIM a également remis en état les systèmes électriques aux postes-frontières de Mugina et Gisuru, dans les provinces de Makamba et Ruyigi respectivement.
Les équipements comprennent deux systèmes d’énergie solaire, des ordinateurs, des imprimantes, des systèmes d’alimentation de secours pour alimenter les batteries en cas de coupure et une licence d’un an pour des logiciels antivirus. Le don fait partie d’un projet mis en œuvre conjointement par l’OIM, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) afin de promouvoir des approches transfrontalières et multiorganisations concrètes à la consolidation de la paix, qui respectent les droits de l’homme, dans les zones frontalières entre le Burundi et la Tanzanie. Il est financé par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix.
Le don de ces équipements fait suite à des évaluations techniques sur le terrain, réalisées en janvier de cette année par l’équipe de gestion de l’immigration et des frontières de l’OIM, aux côtés d’experts du Commissariat général de la migration du Burundi, aux points d’entrée ciblés. Les évaluations ont permis d’examiner les infrastructures et équipements existants pour identifier les besoins, de recenser les procédures et mécanismes de coopération existants relatifs à la gestion humanitaire des frontières, et de déterminer les besoins de formation, les inquiétudes et difficultés auxquelles sont confrontés les officiers de police et les douaniers.
Lancé en janvier 2018, ce projet de gestion des frontières aidera à atténuer l’instabilité liée au déplacement aussi bien pour le Burundi que pour la Tanzanie. L’une des responsabilités de l’OIM est de renforcer la gestion humanitaire des frontières entre le Burundi et la Tanzanie en renforçant la capacité des deux gouvernements à gérer et à contrôler les flux migratoires à leurs points d’entrée.
Les activités déployées dans les deux pays comprennent des formations conjointes et des réunions de coordination pour les officiers de l’immigration et de la police aux frontières et l’élaboration de modes opératoires standard pour la gestion humanitaire des frontières. Ces initiatives devraient permettre de renforcer la collaboration et la coordination internationale afin d’améliorer la gestion de la crise entre les deux services d’immigration à la frontière.
Grâce aux nouveaux équipements informatiques et à l’alimentation constante en électricité, les responsables qui gèrent ces points d’entrée devraient pouvoir fournir de meilleurs services aux migrants et accroître leur capacité à gérer les flux de population à la frontière, même en cas de déplacement massif.
Des responsables gouvernementaux de Makamba et Ruyigi et un représentant de l’OIM ont assisté à deux cérémonies de remise des équipements.
« Ce don aidera à améliorer les conditions de travail de nos collègues tout en bénéficiant à l’administration centrale car les rapports seront envoyés en temps réel », a déclaré Romualde Bahomvya, Commissaire adjoint de la police des migrations.
Et d’ajouter : « l’autre avantage est que l’enregistrement des passagers aux deux frontières sera désormais plus rapide. L’enregistrement des passagers permettra la conservation des données, garantissant ainsi la sécurité et la traçabilité de notre travail, même pour un usage futur. »
« Nous sommes ravis que les équipements remis et la rénovation du système électrique profitent aux communautés frontalières et aux usagers des postes-frontières concernés », a déclaré Sébastien Reclaru, de l’OIM.
Avant le don, l’OIM au Burundi avait formé 66 responsables du département de l’immigration, de la police aux frontières, des autorités locales, de la protection civile et des douanes, aux meilleurs pratiques de gestion humanitaire des frontières au Burundi et en Tanzanie. La formation était destinée à améliorer leur préparation, leur efficacité et la protection des migrants vulnérables dans le contexte d’une crise humanitaire.
Au Burundi, l’OIM s’associe au gouvernement pour mener à bien des activités de renforcement de capacités en lien avec la gestion des migrations et souhaite améliorer la collaboration et la coordination avec les pays voisins.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Sébastien Reclaru, OIM Burundi, Tel : +257 75400662, Email : sreclaru@iom.int