Communiqué
Global

La fermeture des camps d'Haïti tributaire d'un financement adéquat

La fermeture des sites abritant des populations
déplacées par le séisme de janvier 2010
s'intensifie alors qu'un nombre croissant de familles ont
accès à des logements ou bénéficient
d'aide pour retourner dans leurs communautés d'origine.

Certains des camps les plus visibles de Port-au-Prince ont
été fermés, ou sont sur le point de
l'être, grâce à une stratégie mise en
œuvre par le gouvernement d'Haïti et la communauté
humanitaire en partenariat avec la nouvelle autorité
chargée du logement : L'Unité de Construction de
Logements et de Bâtiments Publics (UCLBP)
.

Dans le cadre de ce programme, dès la semaine prochaine,
les 150 premières familles quitteront avec l'aide de l'OIM
le site du Champ-de-Mars, au cœur de Port-au-Prince. Le
relogement des 4 600 familles installées dans ce lieu public
symbolique constituera à terme une étape importante
du processus de retour.

En coopération étroite avec le gouvernement
haïtien, les organisations humanitaires ont
développé un certain nombre d'approches pour
accélérer la fermeture des camps, qui sont
centrées sur la protection des droits des
déplacés.

L'OIM, les institutions des Nations Unies et les ONG
internationales, continuent d'apporter des solutions
adéquates en identifiant les familles qui ont besoin d'aide
pour réparer leur maison ou en fournissant une aide
financière leur permettant de payer un loyer pendant une
période d'une année.

« Les efforts déployés par diverses
organisations font aujourd'hui partie d'une stratégie
globale pour fermer les camps et protéger les droits
fondamentaux des déplacés », affirme Luca
Dall'Oglio, chef de mission de l'OIM en Haïti. « Ceci
dit, cet objectif ne sera atteint que si nous disposons des
financements nécessaires pour aider ces gens à
trouver des solutions appropriées de logement.»

L'OIM a cette année besoin de 10 millions de dollars pour
apporter des solutions de logement aux familles
déplacées et faciliter le départ volontaire
des sites de personnes déplacées en Haiti.

Une stratégie de relogement basée sur les droits
fondamentaux permet de s'assurer que la fermeture de ces sites
s'effectue conformément aux normes humanitaires actuelles en
l'absence de menaces d'expulsions de la part de
propriétaires. Cette stratégie prévoit qu'une
famille enregistrée puisse recevoir une subvention lui
permettant de louer un logement pendant un an.

A ce jour, quelque 126 000 familles vivent sur des sites dans
des conditions de plus en plus difficiles. C'est pourquoi il est
important de trouver de solutions temporaires pour aider la
population déplacée à quitter ces sites. Pour
des logements temporaires ou permanents.

Ces efforts sont déployés alors que les
financements permettant l'accès des personnes
déplacées aux soins de santé, à l'eau
potable, aux installations sanitaires s'amenuisent. Ce qui augmente
leur vulnérabilité.

Ainsi, les violences de genres ont augmenté de
manière considérable en raison du manque de
financement pour prévenir ces violences et protéger
les victimes. De même, les structures de santé set les
structures d'assainissement d'eaux sont insuffisantes dans les
camps alors que la saison des pluies approche, ce contribue
à accroître le risque de transmission du
choléra.

This is happening as funding for camp management, health, water,
sanitation and other services in the camps is drying up and
vulnerability has increased.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Leonard Doyle

OIM Haïti

Tel: +509 3702 5066

E-mail: "mailto:ldoyle@iom.int">ldoyle@iom.int