Communiqué
Global

La Directeur général adjointe de l’OIM s’exprime lors de la 15ème Dubai International Humanitarian Aid and Development Conference and Exhibition (DIHAD)

Dubaï - La Directeur général adjointe de l’OIM, Laura Thompson, a appelé, hier (05/03), à améliorer les structures de financement humanitaire, à l’occasion de la 15ème Dubai International Humanitarian Aid and Development Conference and Exhibition - DIHAD (Conférence internationale de Dubaï sur l’aide humanitaire et l’aide au développement).

La Directeur général adjointe a participé à un débat intitulé Doing (even) Better with the Resources in Hand (faire encore mieux avec les ressources en mains) aux côtés d’Ursulla Mueller, Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et coordonnatrice adjointe des secours d’urgence de l’OCHA, et de Mohamed Beavogui, Directeur général d’Africa Risk Capacity, organisme de l’UA basé à Johannesburg.

Lors du débat, modéré par Hesham Youssef, Secrétaire général adjoint pour les affaires humanitaires de l’Organisation de la coopération islamique, la Directeur général adjointe Thompson a mis en évidence quatre domaines clés.

Premièrement, elle a fait remarquer que même si l’on aide plus de personnes que jamais auparavant, les ressources et structures de financement humanitaire actuelles ne permettent plus de répondre à l’ampleur et à la complexité des crises d’aujourd’hui, et encore moins à celles de demain. Deuxièmement, elle a souligné la nécessité de garantir que chaque dollar d’aide permette de sauver un maximum de vies, de prévenir la souffrance et d’aider les communautés à devenir plus résilientes.

Troisièmement, Laura Thompson a déclaré : « nous devons trouver un moyen de travailler et de renforcer l’architecture du financement pour faire avancer l’engagement du Programme 2030 de ne laisser personne de côté dans les situations de crise. »

Dans son quatrième et dernier point, elle a mis en avant la nécessite d’un engagement à long terme. « L’OIM, en tant qu’organisme couvrant les dimensions humanitaires et celles de la transition et du développement, qui encourage la migration humaine et ordonnée, reconnaît plus que jamais que la seule réponse aux besoins immédiats ne suffit pas. Les causes profondes et les moteurs de la vulnérabilité doivent être traités. »

« Nous devons faire les choses mieux et plus intelligemment », a insisté la Directeur général adjointe. « En temps de crise, la migration est une stratégie de survie et un mécanisme d’adaptation qui nécessite une protection et une aide humanitaire adéquates ainsi qu’une aide au relèvement, mais la migration est également un facteur clé de développement en vue du Programme 2030. »

« L’OIM occupe une place de choix pour contribuer au dialogue sur la réduction des risques, des besoins et de la vulnérabilité », a-t-elle conclu.

La conférence et l’exposition de trois jours se sont ouvertes le 5 mars sur le thème de la pérennité de l’aide d’urgence : l’intensification de la recherche de stratégies, de méthodologies et de ressources appropriées pour répondre aux défis humanitaires dans les années à venir.

La DIHAD, organisée sous le patronage du Cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, Vice-président et Premier Ministre des Emirats arabes unis et gouverneur de Dubaï, a réuni, entre autres, des dirigeants mondiaux, des représentants des agences des Nations Unies, de l’Autorité du Croissant-Rouge émirati, d’ONG, des fonctionnaires chargés des achats et de la logistique, et des chercheurs.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Christine Petré, OIM Dubaï, Tel : 00216 292 40448, Email : cpetre@iom.int