Communiqué
Global

La campagne Help Us, Help More permet aux alliés de l’OIM d’aider les Vénézuéliens vulnérables

Genève - Conformément au thème mondial de la Journée internationale des migrants 2018, Migration avec Dignité, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) appelle le public à agir et à aider les migrants vulnérables en Amérique latine et dans les Caraïbes. 

Au vu des exigences croissantes de la crise migratoire mondiale, l’OIM s’adresse aux sympathisants et alliés motivés des migrants pour faire partie de la solution. La première d’une série de campagnes d’appel à l’action, Help Us, Help More relatera les récits de dignité, de force et de résilience des migrants et encouragera les personnes à soutenir les migrants vulnérables tout au long de leur périple grâce à des dons en ligne. 

On dénombre trois millions de réfugiés et migrants ayant quitté le Venezuela, dont 2,4 millions qui ont abandonné leurs habitations et moyens d’existence ces trois dernières années, à la recherche d’un avenir meilleur. Voyageant par avion, par la route ou à pied, quelque 5 500 Vénézuéliens en moyenne ont quitté le pays chaque jour en 2018. 

Emily Durán, 39 ans, originaire de Valencia, au Venezuela, a parcouru plus de 1 700 kilomètres pour atteindre Cali, en Colombie, où elle a fait une escale temporaire avant de se rendre dans la ville frontalière d’Ipiales, à la frontière entre la Colombie et l’Equateur. Là-bas, l’OIM s’est entretenue avec elle sur son périple de six semaines. Son histoire est celle de milliers d’autres : 

« J’ai traversé de nombreux moments difficiles en chemin », a-t-elle expliqué. « J’ai marché de Cúcuta jusqu’à Cali… Nous avons dû dormir dans la rue et marcher sans s’arrêter pendant des kilomètres. Je pensais ne jamais arriver à destination. »

Visionner ici l’interview dans son intégralité. 

La plupart des réfugiés et migrants du Venezuela ont choisi de rester en Colombie. Toutefois, beaucoup sont comme Durán et prévoient de se rendre en Equateur, au Pérou, au Chili ou en Argentine. Le Brésil, le Mexique et certains pays d’Amérique centrale et des Caraïbes accueillent également des Vénézuéliens. Il est très probable que ces tendances se poursuivent en 2019. 

« Certains jours, je voudrais n’avoir jamais quitté mon pays et être confrontée à encore plus de problèmes », ajoute Durán sur les difficultés qu’elle a connues pendant son déplacement. Les missions de l’OIM sur le terrain fournissent une aide d’urgence aux réfugiés et migrants vénézuéliens en distribuant de la nourriture, des médicaments et des trousses d’hygiène. Dans certains pays, l’OIM aide les Vénézuéliens à trouver un hébergement temporaire et dans d’autres, elle gère des centres de transit. Le regroupement familial et l’intégration culturelle des Vénézuéliens, qui font également partie de la mission de l’OIM, aident à faciliter la transition vers leur nouvelle vie.

Les communautés d’accueil et le gouvernement apportent un généreux soutien. Mais nous devons faire plus : Help us, Help more.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Deepika Nath, OIM Genève, Tel : +41766302529, Email: dnath@iom.int