Plus de deux cents migrants sont toujours portés disparus
depuis le naufrage d'un bateau qui a chaviré en mer à
50 km des côtes libyennes près de la plate-forme
pétrolière de Buri. On estime à 257 le nombre
de personnes à bord. Les garde-côtes libyens ont
repêché 20 corps et secourus 23 personnes - parmi
elles, des femmes et des enfants.

Un autre bateau qui transportait apparemment 356 personnes a
été secouru par les autorités libyennes et
ramené à terre en sécurité.

Les opérations de sauvetage qui sont désormais
terminées, avaient commencé hier lorsqu'un des
bateaux a envoyé un SOS qui a été
détecté par les gardes-côtes italiens, puis
transmis aux autorités libyennes.

Cependant, le contact radio avec deux autres bateaux a
été perdu, bien qu'on ne sache pas si ces bateaux
étaient des bateaux de pêche ou des bateaux
transportant des migrants en situation irrégulière
vers l'Europe.

Pour transporter les migrants qui ont dû payer de grosses
sommes d'argent pour leur périple, les passeurs utilisent
souvent des bateaux surpeuplés qui ne sont pas en
état de naviguer. Hier, le bulletin
météorologique annonçait de mauvaises
conditions avec des vents forts.

L'OIM a proposé son aide au gouvernement libyen afin de
trouver des solutions viables pour les personnes secourues.

La Libye est un pays de transit majeur pour les migrants qui
cherchent à rejoindre l'Europe par la mer depuis l'Afrique
du nord. L'an dernier, près de 32 000 migrants ont
accosté l'île italienne de Lampedusa.

Bien que certains migrants, dissuadés par les dangers et
la cruauté des réseaux de passeurs, décident
de ne pas traverser la mer pour atteindre l'Europe, beaucoup
décident malheureusement de le faire. 

Un centre d'information et d'aide de l'OIM en Libye apporte une
aide humanitaire d'urgence aux migrants irréguliers
bloqués en Libye sans papiers et sans argent. En plus de
fournir des abris à 40 migrants, l'Organisation propose
également des services d'aide psychosociale. Pour ceux qui
décident de rentrer chez eux mais qui ne disposent d'aucuns
moyens pour le faire, l'OIM les aide au retour volontaire. Depuis
2007, l'OIM a aidé 3 500 migrants à retourner
volontairement dans leurs pays, où ils reçoivent de
l'aide pour se réintégrer et retrouver une
activité lucrative.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Laurence Hart

OIM Tripoli

Tél. + 218 21 477 78 38

E-mail : "mailto:lhart@iom.int">lhart@iom.int

ou

Jean Philippe Chauzy

OIM Genève

Tél. + 41 79 285 4366

E-mail : "mailto:pchauzy@iom.int">pchauzy@iom.int

ou

Jemini Pandya

Tél. + 41 79 217 3374

E-mail : "mailto:jpandya@iom.int">jpandya@iom.int