-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Inondations et violences intercommunales au centre du Mali : des milliers de personnes déplacées attendent une aide humanitaire
Mopti - Des récentes fortes chutes de pluie dans la région malienne de Mopti ont provoqué des inondations, aggravant la situation déjà précaire des 50 254 personnes déplacées dans la région. L’aide humanitaire est actuellement en cours pour aider les familles les plus vulnérables.
Depuis la semaine dernière, plus de 800 déplacés internes ont déjà reçu des tentes, tandis que 70 kits comprenant des moustiquaires, des vêtements, des chaussures, des produits d’hygiène et d’autres articles ont été distribués par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Mali.
Dans une région où plus de 210 000 personnes sont considérées comme étant en situation d’insécurité alimentaire et seules 2 pour cent des communautés ont accès à l’eau potable, la présence croissance de déplacés internes peut affaiblir les ressources existantes et accroitre le besoin de services sociaux de base.
Dans un contexte de sécurité fragile, il est urgent de prendre les mesures nécessaires, de sécuriser et de réhabiliter les sites de déplacés internes existants afin de lutter contre la saison des pluies et les problèmes d’inondation, qui sont une menace supplémentaire pour ces déplacés internes.
« Nous craignons de devoir faire face à de nouvelles inondations. J’ai peur lorsque je vois arriver une nouvelle tempête. J’ai perdu le peu de choses que j’avais réussi à garder. Nous avons passé la nuit dans le froid avant d’être transférés le lendemain vers un autre site temporaire », a déclaré Aminata Bolli, l’une des victimes des inondations sur le site de Soukara. Originaire de Bankass, elle est restée dans le site pendant deux mois avec cinq enfants.
Les fortes pluies ont aussi détruit les tentes qui abritaient 304 déplacés internes dans les sites de déplacés internes de Koro et de Bankass à Mopti, Soukoura. Les familles d’accueil ont uni leurs forces et les salles de classe voisines de l’école d’Amadoun Dicko à Sévaré ont été réquisitionnées pour abriter les déplacés internes sinistrés.
Dans la région de Mopti, le nombre de déplacés internes est passé de 2 000 fin 2017 (source : OCHA) à 50 254 (dont 5 254 enfants) en date du 18 juin 2019.
Déjà confrontés à des violences communales et à la présence de groupes armés, les communautés les plus touchées dans la région de Mopti continuent de chercher refuge au sein des populations d’accueil. Le lendemain des attaques contre les villages de Gangafani et d’Yoro (mari 18 juin), la Direction régionale de Mopti pour le développement social a déjà enregistré 750 réfugiés dans les écoles de Dinangourou et a signalé le mouvement de 2 545 nouveaux déplacés depuis Bodel, Dianta, Yoro, Kangafandé, Korimataga vers le district de Dinangouru, dans la région de Mopti.
Les autorités gouvernementales, les organisations de la société civile et les agences des Nations Unies (UNICEF, HCR, PAM, OCHA, OMS, FNUAP, FAO et OIM) œuvrent main dans la main à Bamako et à Mopti pour répondre aux besoins les plus urgents des plus de 120 000 déplacés internes actuellement enregistrés dans le pays (notamment l’hébergement, le profilage, la nourriture, les abris, l’aide non alimentaire et les soins de santé).
Visionnez la vidéo en anglais | Français
Pour plus d’informations, veuillez contacter Seydou Tangara, OIM Mali, Tel : +223 76 42 63 59, Email : stangara@iom.int ou Florence Kim, Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Tel : +221 78 620 62 13, Email : fkim@iom.int