-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Incertitude prolongée pour les déplacés par le typhon Haiyan
Contexte :
Pendant la période frénétique d’intervention face à une catastrophe, la collecte d’informations en temps réel sur la situation représente toujours un défi considérable, qui plus est à travers les milliers d’îles aux Philippines.
« Dans les jours qui ont suivi le typhon Haiyan aux Philippines, l’OIM avait besoin de connaître les conditions à Guiuan, ville côtière au sud-est du pays, et de savoir quel type d’aide était disponible dans les centres d’évacuation », a déclaré Nuno Nunes, Coordinateur général du cluster CCCM de l’OIM. Or les lignes téléphoniques étaient coupées dans la majeure du pays au lendemain du typhon.
Grâce aux médias sociaux, l’analyse de plus de 10 000 tweets a permis de confirmer la dévastation totale des structures à Guiuan. Les tweets ont également révélé que la Croix-Rouge locale distribuait de la nourriture et qu’une équipe médicale d’urgence australienne était sur place. Cela a également permis de faire le point sur les besoins prioritaires de l’hôpital local : des médicaments de base et du carburant pour les générateurs afin que les services hospitaliers essentiels puissent continuer à répondre aux besoins croissants de soins de santé secondaires.
L’innovation et la technologie sont un thème majeur du Sommet humanitaire mondial 2016, et dans cet optique, les Nations Unies ont appelé à une « révolution dans la transmission des données » (data revolution) permettant de rendre publiques davantage de données afin d’accroître la responsabilisation et de renforcer la confiance entre la société et les Etats. Or l’OIM est aujourd’hui à la tête de cette vague de révolution technologique en mettant à disposition du public des données statistiques et analytiques depuis de nombreuses années.
La Matrice de suivi des déplacements (DTM) est utilisée par l’OIM dans le monde entier pour dresser le portrait des besoins et des conditions de vie des personnes dans les sites de déplacement. Les informations et les données sont recueillies par le biais de groupes de discussion, de questionnaires et de rencontres avec des informateurs clés.
Les équipes de la DTM de l’OIM aux Philippines ont été déployées dans les sites à travers la région touchée dès le lendemain du typhon Haiyan et œuvrent en coordination avec le DSWD et les responsables locaux de la protection sociale afin de recueillir des données pour alimenter la DTM. Les informations sont régulièrement transmises aux responsables des sites, aux partenaires et aux clusters humanitaires interorganisations (abris, santé, éducation, protection, eau, assainissement et hygiène, etc.) pour déployer les opérations appropriées.
L’OIM espère créer une plateforme de partage qui permette de réduire la durée d’analyse et de définition des indicateurs de suivi du déplacement. Dans le même temps, l’organisation continue de trouver de nouveaux moyens d’utiliser les données afin de cibler les opérations de secours, notamment en passant par les médias sociaux pour combler les lacunes en matière d’information.
« L’OIM est à même d’agir pour moderniser les opérations humanitaires mondiales et sauver plus de vies. Les gains d’efficacité et les observations analytiques profiteront aux organisations humanitaires et aux pays qui comptent sur les informations recueillies par l’OIM lors d’une crise », a déclaré I-Sah Hsieh, responsable d’International Development, SAS, au niveau mondial. « Nous attendons avec impatience d’apporter encore plus d’innovations grâce à de meilleures pratiques analytiques qui ont fait leurs preuves. »
Share this
Philippines - Un nouveau rapport publié par l’OIM et le Centre de contrôle du déplacement interne du Conseil norvégien pour les réfugiés (IDMC) permet de mieux saisir l’ampleur du déracinement des communautés lorsque le typhon Haiyan s’est abattu sur la région centrale des Philippines il y a tout juste dix mois ainsi que l’évolution des besoins des populations déplacées pendant cette période.
D’après le rapport intitulé « L’évolution de la situation du déplacement », à télécharger sur le site www.philippinesresponse.iom.int, sur les quelque quatre millions de personnes ayant été touchées par la catastrophe, seules 400 000 ont trouvé refuge dans les centres d’évacuation, alors qu’une grande majorité ont fui vers les zones urbaines, emménagé chez des amis et des proches, ou sont restées dans leur habitation endommagée dans les jours suivant la catastrophe.
Dans les deux premières semaines après le passage d’Haiyan, environ 17 000 personnes auraient quitté les zones touchées pour rejoindre d’autres régions des Philippines, principalement Manille. Les déplacements à grande échelle qui ont eu lieu présentent un défi dans le suivi des besoins des personnes pauvres et vulnérables qui ont migré vers les villes et qui pourraient être exposées au risque d’exploitation, ce qui indique que des méthodes plus efficaces doivent être trouvées pour contrôler cet important groupe.
Aujourd’hui, six mois après, plus de deux millions de personnes n’ont toujours pas d’abri adéquat ou de logement durable, dont 26 000 vivant toujours dans des sites temporaires (centres d’évacuation, villes-tentes, installations de fortune et dortoirs). Compte tenu de l’absence d’informations transparentes, bon nombre font face à une incertitude persistante s’agissant de leur autorisation à se réinstaller dans leur ancien logement, dont la plupart sont situés dans des zones considérées comme « dangereuses », et concernant les solutions de relogement permanent.
« Malgré la quantité d’informations produites, il est difficile de comprendre réellement l’évolution et la complexité de la situation du déplacement (suite au typhon Haiyan). Il est essentiel d’orienter les politiques et d’établir les priorités sur le terrain », a déclaré Alfredo Zamudio, Directeur du Centre de contrôle du déplacement interne et co-auteur du rapport.
Le rapport présente les données recueillies par la Matrice de suivi des déplacements (DTM), un outil conçu par l’OIM pour recueillir des informations sur les conditions de vie et les besoins des personnes dans les sites de déplacement à travers les régions touchées. Elle est mise en œuvre aux Philippines par l’OIM en tant que co-responsable du cluster chargé de la coordination et de la gestion des camps (CCCM), en coordination étroite avec le Département de la protection sociale et du développement (DSWD).
Lors de la phase d’urgence, l’OIM s’est appuyée sur l’expertise de l’analyse visuelle de SAS afin d’analyser rapidement les données recueillies et d’identifier, presque en temps réel, des informations détaillées sur le type d’aide nécessaire et les lieux de déploiement.
« Notre travail vise à renforcer la préparation aux catastrophes en développant des outils pratiques pour les responsables gouvernementaux, les organisations humanitaires et les communautés touchées », a déclaré William Lacy Swing, Directeur général de l’OIM. « La collaboration avec SAS a permis de développer le bon outil au bon moment. Nous, bénéficiaires et partenaires, sommes tous reconnaissants de ce partenariat et de cette technologie. »
Pour plus d’information, veuillez contacter
Conrad Navidad
OIM Philippines
Email : cnavidad@iom.int
ou
Clare Spurrell
IDMC
Email : clare.spurrell@nrc.ch