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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Il est urgent d’agir face au nombre croissant de décès en Méditerranée centrale
Genève – l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés sont profondément troublés par des informations faisant état d’un naufrage tragique au large de la Libye, dont le bilan pourrait s’élever à près de 130 morts.
Le canot pneumatique, qui aurait pris la mer depuis la région d’Al Khoms à l’est de Tripoli, aurait fait naufrage dans des conditions difficiles et par une mer très agitée.
Selon l’ONG SOS Méditerranée, un premier appel de détresse a été reçu par les autorités mercredi matin. SOS Méditerranée et des navires marchands ont procédé à des recherches sur zone jeudi seulement, pour découvrir plusieurs corps sans vie qui flottaient près de l’épave de l’embarcation dégonflée. Aucun rescapé n’a été retrouvé.
Cette nouvelle tragédie pourrait avoir causé le plus grand nombre de pertes en vies humaines jamais enregistré en Méditerranée centrale durant l’année 2021. Depuis le début de cette année, au moins 300 personnes ont déjà perdu la vie par noyade ou sont portées disparues en Méditerranée centrale. Ce chiffre constitue une hausse significative par rapport à la même période en 2020, durant laquelle le bilan sur ce même itinéraire était d’environ 150 personnes décédées ou portées disparues.
L’OIM et le HCR alertent sur le fait que davantage de migrants et de réfugiés pourraient tenter cette traversée périlleuse du fait de l’amélioration saisonnière des conditions météorologiques et de l’état de la mer parallèlement à la dégradation de leurs conditions de vie en Libye.
En Libye, les migrants et les réfugiés continuent de subir la détention arbitraire, les mauvais traitements, l’exploitation et la violence – ce qui les poussent à tenter des voyages périlleux, notamment des traversées en mer parfois mortelles. Les voies d’accès légales vers la sécurité sont toutefois limitées et comportent souvent de nombreux défis.
Le HCR et l’OIM réitèrent leur appel auprès de la communauté internationale afin de mettre en place des mesures d’urgence pour faire cesser ces pertes évitables de vies humaines en mer. Ceci inclut la réactivation des opérations de recherche et sauvetage en Méditerranée, une coordination renforcée entre toutes les institutions de recherche et sauvetage, la fin des renvois vers des ports considérés comme peu sûrs, et l’établissement d’un mécanisme de débarquement sûr et prévisible.
Pour de plus amples informations à ce sujet, veuillez svp contacter :
Pour l’OIM :
Safa Msehli à Genève, +41 79 403 5526, smsehli@iom.int
Ryan Schroeder à Bruxelles, +32 492 25 02 34, rschroeder@iom.int
Flavio Di Giacomo à Rome, +39.347.089.89.96, fdigiacomo@iom.int
Pour le HCR :
A Genève, Aikaterini Kitidi, kitidi@unhcr.org, +41 79 580 8334
Pour la Libye, Tarik Argaz, argaz@unhcr.org, +216 29 961295