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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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« If we leave we are killed: enseignements tirés des sites de protection des civils au Soudan du Sud 2013-2016 »
South Sudan - « If we leave we are killed » (Si on part, on nous tue) est un rapport indépendant qui analyse les interventions humanitaires sans précédent dans les bases de consolidation de la paix des Nations Unies au Soudan du Sud, où quelque 200 000 déplacés internes ont trouvé refuge pour échapper à la terrible guerre civile qui sévit depuis décembre 2013.
En ouvrant ses portes, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (UNMISS) a sauvé des milliers de vie aux côtés des humanitaires. Les conditions de surpeuplement pour les déplacés internes dans les sites de protection des civils (PoC) peuvent être difficiles mais les sites représentent les seules sources de sécurité pour les civils tandis qu’ils continuent de faire les frais du conflit.
Malgré l’optimisme prudent quant à l’avancement de la mise en œuvre de l’accord de paix, les acteurs clés reconnaissent que les sites de PoC pourraient rester nécessaires pendant les années à venir.
Face à cette réalité, le gouvernement suisse et l’OIM ont demandé un rapport pour étudier objectivement la réponse dans les sites de PoC, identifier les enseignements tirés de ces deux dernières années et émettre des recommandations d’amélioration.
« J’espère sincèrement que ce rapport conduira à un débat ouvert entre les acteurs clés, améliorant ainsi la réponse et la protection offertes aux déplacés internes dans les bases de l’UNMISS », a déclaré le Dr. Chaloka Beyani, Rapporteur spécial sur les droits fondamentaux des déplacés internes, dans l’avant-propos du rapport.
Le rapport est éclairé par plusieurs dizaines d’entretiens avec des parties prenantes clés, notamment du personnel de l’UNMISS et du personnel humanitaire, des donateurs et les déplacés eux-mêmes.
Parmi les éléments importants à retenir, le rapport recommande que l’UNMISS et les humanitaires entreprennent une planification à long terme et renforcent la coordination afin de garantir un environnement sûr et sécurisant pour les déplacés internes, en faisant remarquer que les besoins de protection des déplacés internes doivent être pris en compte de manière réaliste par tous.
Apon, un aîné vivant actuellement dans le site de PoC de Malakal, est l’un des déplacés internes interrogé par Michael Arensen, l’auteur du rapport. Tout en décrivant le dangereux périple qu’il a entrepris pour atteindre le site en 2015, il a reconnu le choix très difficile que de nombreux déplacés internes doivent faire entre vivre dans des conditions de surpeuplement et risquer leur vie en dehors des sites : « Il fait chaud sur le site mais c’est mieux que la mort -si on part, on nous tuera », a t-il ajouté.
La crise au Soudan du Sud a coûté la vie à plus de 50 000 personnes, a déplacé près de 1,7 million de personnes à l’intérieur du pays et a contraint 711 000 autres à fuir vers les pays voisins. Confrontés à de multiples déplacements et à un environnement imprévisible en termes de sécurité, les civils dans le pays restent dans le besoin. Les Nations Unies estiment que plus de 6,1 millions de personnes nécessiteront une aide humanitaire cette année.
Télécharger le rapport sur : https://publications.iom.int/system/files/pdf/if_we_leave_0.pdf.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Ashley McLoughlin, OIM Soudan du Sud, Tel: +211 922 405 716, Email: amclaughlin@iom.int.