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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Grande inquiétude concernant le sort de milliers de Tchadiens qui sont toujours bloqués en Libye ou qui ont fui le pays
Alors que des milliers de personnes continuent de fuir le conflit
en Libye chaque jour, les inquiétudes grandissent concernant
le sort de migrants principalement tchadiens qui arrivent dans les
villes désertiques isolées de Faya et Kalait, au nord
du pays.
Sur les plus de 710 000 personnes qui ont traversé les
frontières avec les pays voisins de la Libye ou qui sont
arrivées par bateau en Italie et à Malte, près
de 23 000 sont arrivés à bord de camions et de poids
lourds au nord du Tchad, et ce nombre ne cesse de croître
chaque jour.
Le personnel de l'OIM à Faya rapporte que bien qu'en
moyenne trois véhicules transportant 150 personnes chacun
arrivent à Faya chaque jour, 14 camions sont entrés
dans la ville en un jour seulement, au début de la semaine,
accablant la capacité locale à les aider.
Un autre convoi de 14 camions transportant principalement des
femmes et des enfants serait en route vers Faya et devrait arriver
prochainement.
« La température ici au Sahara atteint plus de 50
degrés. Ceux qui parviennent jusqu'ici sont
extrêmement déshydratés et physiquement
épuisés par un tel périple. Ils viennent juste
d’effectuer un voyage de deux semaines à travers le
désert sans nourriture ni eau, et à bord de
véhicules ouverts et bondés sous un soleil
écrasant. Il n'y a pas de villes le long de la route pour
s'arrêter et s'approvisionner. Il n'y a aucune route ici,
seulement du sable du désert », déclare Qasim
Sufi, chef de mission de l'OIM au Tchad.
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"">Site internet sur la crise migratoire en Libye
Le périple a été trop difficile pour
certains et Qasim Sufi fait état de cinq migrants qui sont
morts à Faya ces dernières semaines, après
être arrivés dans la ville. Plus de 100 migrants, dont
des enfants, sont actuellement hospitalisés à Faya
pour d'importants problèmes respiratoires et de
déshydratation, ainsi que des infections gastro-intestinales
et des blessures.
Certains migrants ont déclaré à l'OIM
qu'ils ont abandonné de nombreuses personnes en Libye qui ne
pouvaient pas voyager et qui nécessitent une aide.
Il s'agirait notamment d’environ 40 000 Tchadiens dans la
ville de Gatroun, au sud de la Libye, principalement des femmes et
des enfants qui seraient dans une situation
désespérée et lamentable.
« Les gens nous disent que ces migrants n'ont pas de
nourriture, pas d'eau, d'abris ou d'installations sanitaires.
Après plusieurs semaines comme ça et sous ses
chaleurs, ils ne peuvent pas survivre bien plus longtemps »,
ajoute Qasim Sufi. « Nous devons pouvoir parvenir
jusqu’à eux pour les aider, sinon ils vont mourir.
»
Une mission d'évaluation inter-organisations de l'OIM
à Faya, a eu lieu jeudi. Elle visait à évaluer
la situation actuelle là-bas et à identifier les
besoins à satisfaire pour aider ceux qui tentent de fuir
Gatroun et d'autres villes de Libye.
Les récentes arrivées à Faya portent
à 3 700 le nombre actuel de migrants nécessitant une
aide au transport depuis cette petite communauté du
désert vers leurs villes d'origine. Un centre de transit de
l'OIM dans la ville peut accueillir et aider environ 900 personnes
alors que les besoins nécessiteraient de doubler cette
capacité.
L'OIM a déjà rapatrié 6 159 migrants par la
route, depuis Faya vers leurs destinations finales au Tchad et un
autre groupe particulièrement vulnérable de 316
personnes, dont des femmes et des enfants, par avion, vers
N'Djamena, la capitale.
Jeudi, l'Organisation a effectué l'évacuation par
la route, depuis Faya vers d'autres villes de destination au Tchad,
de 700 migrants de retour.
Cependant, les périples par la route de Faya à
N'Djamena, Abéché et d’autres destinations
tchadiennes telles que Bol et Mao, durent entre trois et quatre
jours et représentent un vrai défi - ce qui conduit
l'OIM à installer des points d'arrêts le long de la
route entre Faya et N'Djamena, Abéché, Bol et
Mao.
« Bien que l'OIM fournisse de la nourriture, de l'essence,
des escortes et des moyens de communications en cas d’urgence
pendant le périple, la distance et l'isolement de Faya,
amplifiés par l'absence de routes, rendent le voyage encore
plus difficile pour les migrants qui ont déjà tant
enduré », explique Qasim Sufi.
Par conséquent, l'Organisation débutera
prochainement une évacuation aérienne depuis Faya
vers N'Djamena et Abéché, après avoir
déployé du personnel supplémentaire afin
d'intensifier ses opérations et de répondre à
une série de problèmes, notamment
opérationnels, médicaux, psychosociaux et de
protection.
Cette décision faite suite au déploiement de
personnel supplémentaire à Kalait qui a vu arriver
plus de 5 300 migrants tchadiens fuyant la Libye. Cette ville se
situe dans une partie isolée du désert, sans services
ni route sur 340 kilomètres à la ronde.
En début de semaine, alors que le personnel de l'OIM
était en route vers Kalait, ils ont rencontré un
camion en panne avec 115 migrants à bord. Les migrants
étaient bloqués sur des dunes de sable depuis cinq
jours, tentant de survivre grâce à l'eau donnée
par quelques camions de passage et faisant durer leur peu de
nourriture.
L'OIM, qui a déployé un camion afin de les
secourir et de les ramener sains et saufs à Kalait, a depuis
rapatrié 113 d'entre eux vers leurs villes et villages
d'origine.
Les migrants ont raconté avoir été battus
et volés. « Ils agressaient les personnes de couleur
noire car les rebelles pensaient que ces personnes aidaient
Kadhafi. », a expliqué un homme, qui avait
travaillé en tant que vigile dans la ville libyenne de Kufra
pendant deux ans. Il a ajouté que lui aussi avait
été battu et que tout son argent lui avait
été volé, et qu’il ne lui restait rien
pour rentrer chez lui.
Un autre migrant qui travaillait dans un magasin à
Ajdabia depuis 18 mois, a raconté que leur voyage depuis la
Libye avait débuté 25 jours auparavant. Il a aussi
expliqué avoir été battu et destitué de
tout son argent et de ses biens et que bon nombre de ses amis
avaient subi le même sort. Ils avaient donc tous
décidé de quitter la Libye.
Le personnel de l'OIM rapporte qu'il y avait une certaine
émotion et un certain soulagement parmi les migrants alors
qu’ils montaient à bord des camions de l'OIM,
malgré leur périple déjà bien long.
« Ils avaient juste envie de continuer le voyage. Ils
savaient qu'ils étaient proches de chez eux et que leur
calvaire serait bientôt terminé même s'ils
n'avaient plus de moyens de subsistance », a
déclaré Craig Murphy, de l'OIM à Kalait.
L'aide à ce groupe et à d'autres a marqué
le début des opérations de l'OIM à Kalait
visant à aider les migrants fuyant la Libye à rentrer
chez eux.
Ailleurs, le nombre de personnes fuyant la Libye continue de
croître. En Tunisie, on dénombre plus de 339 000
arrivées, en Egypte, près de 262 000 et en
Algérie, plus de 17 000. Au Niger, plus de 61 200 personnes
sont arrivées ainsi qu'un petit nombre en Italie, à
Malte et au Soudan.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Jean-Philippe Chauzy
OIM Ginebra
Tel: + 41 22 717 9361
+ 41 79 285 4366
E-mail:
"mailto:pchauzy@iom.int">pchauzy@iom.int
Jemini Pandya
OIM Ginebra
Tel: + 41 22 717 9486
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Jumbe Omari Jumbe
OIM Ginebra
Tel: + 41 22 717 9405
+ 41 79 812 7734
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