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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Gestion des mouvements transfrontaliers des communautés frontalières en Mauritanie
Mauritanie - Dans le cadre de son projet financé par l’Union européenne (UE) intitulé « Renforcer la gestion des frontières en Mauritanie – la participation de la Gendarmerie », l’OIM a organisé, cette semaine, un atelier à Nouakchott présentant une étude de faisabilité sur comment gérer les mouvements transfrontaliers des communautés frontalières.
L’objectif de l’étude était d’identifier un système qui faciliterait le passage des habitants des communautés frontalières, sans compromettre la sécurité du pays.
Parmi les participants à l’atelier figuraient des représentants du Ministère de l’intérieur et de la décentralisation, de la Police et de la Gendarmerie, de l’Union européenne et d’autres partenaires gouvernementaux chargés de la gestion des frontières.
La Mauritanie et le Sénégal partagent une frontière de 850 km qui s’étend tout le long du fleuve Sénégal. « Bien que des milliers d’habitants à la frontière sénégalaise traversent chaque jour le fleuve pour des raisons économiques, familiales et sociales, il n’existe aucun système en place du côté mauritanien pour permettre l’efficacité et la sécurité de ces mouvements », a déclaré Anke Strauss, chef de mission de l’OIM en Mauritanie.
Les habitants frontaliers donnent du travail supplémentaire aux postes-frontières, ce qui ralentit le mouvement des autres voyageurs. En outre, si les officiers mauritaniens aux frontières passaient moins de temps à vérifier l’identité des frontaliers sénégalais, ils passeraient plus de temps à contrôler d’autres voyageurs, améliorant ainsi la sécurité, fait observer Anke Strauss.
L’étude de faisabilité a étudié trois options de gestion des frontières qui seront présentées aux gouvernements de Mauritanie, du Sénégal et du Mali dans les prochaines semaines.
Dans la première option, les frontaliers sénégalais remettraient leur carte d’identité aux officiers mauritaniens aux frontières qui la garderaient jusqu’à ce que le frontalier repasse la frontière pour rentrer au Sénégal. La deuxième option consisterait à créer une carte d’identité du frontalier. La troisième serait d’utiliser les informations biométriques préenregistrées pour permettre aux frontaliers d’entrer et de sortir du territoire mauritanien.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Laura Palatini, OIM Mauritanie, Tel: +222-4242-0043, Email: lpalatini@iom.int