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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
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- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
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Engagez-vous
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- 2030 AGENDA
Formation des mobilisateurs communautaires aux méthodes de localisation géographique dans le cadre du projet de transparence et de responsabilisation de l'OIM
Le séisme qui a dévasté Haïti il y a
près de six mois a également détruit le
service de cartographie national du pays (Centre national
d'information géospatiale ou CNIGS), coûtant la vie
à la très respectée Directrice du centre, Gina
Porcena, ainsi qu'aux plus grands experts en cartographie du pays
dans l'effondrement du bâtiment. Juste après le
séisme, les experts en cartographie de l'OIM sont
entrés en contact avec leurs collègues survivants du
CNIGS.
Un travail remarquable de coopération s'en est suivi,
travail qui place Haïti, l'OIM et l'organisation
bénévole OpenStreetMap.org à la tête
d'une opération globale de cartographie et de diffusion des
données afin d'autonomiser la société civile.
OpenStreetMap, fondée en 2004, s'est inspiré de sites
tels que Wikipedia qui permet aux internautes de modifier des
éléments, ou dans le cas des cartes, d'en dessiner
directement de nouveaux.
Les techniques modernes en ligne de cartographie sont
perçues, par les experts du développement de la
Banque mondiale, comme un facteur clé de bonne gouvernance,
en raison de leur capacité à autonomiser la
société civile. Les cartes deviennent des plateformes
permettant de faire contribuer le public à
l'approvisionnement de données, donnant ainsi lieu à
« la sagesse du peuple ». De cette manière, les
citoyens peuvent se référer directement aux
contributeurs lorsque des problèmes surviennent dans la mise
en uvre des projets.
A titre d'exemple, si un contributeur construit une école
mais qu'au lieu de 25 employés, seulement 5 viennent
travailler, une mère mécontente peut tout de suite
envoyer un message qui apparaitra sur la carte sous forme de
points. Grâce à l'augmentation du nombre de
protestations, la carte devient un facteur puissant de transparence
et de responsabilisation.
A la suite du séisme, les opérations de secours
ont été entravées par une absence totale de
cartes détaillées des rues les plus touchées
d'Haïti. C'est alors que les bénévoles de
OpenStreetMap, à Haïti et dans le monde entier, sont
entrés en action. Les opérations de cartographie en
ligne des bénévoles ont permis aux secouristes de se
rendre directement dans les bâtiments où des messages
envoyés indiquaient la présence de survivants
piégés. Comme le montre cette image (
"paragraph-link-no-underline-bold" href="http://vimeo.com/9182869"
target="_blank" title="">http://vimeo.com/9182869), en l'espace
de huit jours seulement, quelque 50 000 personnes ont
apporté leur contribution en ligne en transformant les zones
vides sur la carte en un aperçu très
détaillé de la ville et des zones alentours de
Port-au-Prince.
Depuis le séisme, une équipe de douze jeunes
cartographes haïtiens financée par la Banque mondiale
travaille avec l'OIM dans la poursuite des activités de
cartographie initiées par des bénévoles. Deux
formateurs de OpenStreetMap, Kate Chapman et Nicholas Chavent, se
sont rendus en Haïti pour travailler avec des activistes des
communautés locales et avec les mobilisateurs communautaires
de l'OIM pour les apprendre les bases de la localisation
géographique. « Nous ne faisons que fournir un
ensemble d'outils pour les communautés et nous
établissons les cartes avec la population, voilà la
grande différence », a déclaré Nicholas
Chavent.
Des outils tels que la localisation géographique sont
considérés comme essentiels pour aider les
communautés déplacées à faire part de
leurs inquiétudes et répondre aux frustrations
croissantes d'environ 1,5 million de déplacés qui
vivent dans des situations d'urgence. Une permanence
téléphonique est déjà en place et
permet aux membres de la communauté d'effectuer des appels
urgents lorsqu'ils sont inquiets pour leur sécurité,
leur santé ou la salubrité et ces inquiétudes
seront répertoriées sur une carte communautaire.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Leonard Doyle
OIM Haïti
Média et communication
Tél. +509 370 25066
E-mail :
"mailto:ldoyle@iom.int">ldoyle@iom.int