-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Fatal Journeys Volume 3, Pt 2 : Améliorer les données sur les migrants disparus
Depuis 2014, le Projet de l’OIM sur les migrants disparus fait état de plus de 25 000 décès et disparitions de migrants à travers le monde. Toutefois, un nouveau rapport publié aujourd’hui par le Centre mondial d’analyse des données sur la migration (CMADM) indique que ce chiffre ne reflète pas le nombre réel de décès qui se sont produits lors du processus migratoire à travers la planète. Dans de nombreuses régions du monde, les données empiriques et non officielles indiquent que le nombre réel de décès et de disparitions de migrants est bien plus élevé que celui recensé.
Le nouveau rapport, deuxième partie de Fatal Journeys Volume 3 : Improving data on missing migrants, examine de manière approfondie les défis de la collecte de données sur les décès de migrants à travers six régions : le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’Afrique subsaharienne, l’Asie-Pacifique, l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud et l’Europe et la Méditerranée. Chaque chapitre étudie également comment améliorer la collecte de données.
Compte tenu des nombreux défis spécifiques à chaque région, il se peut que les données sur les décès de migrants ne soient jamais complètes, malgré les améliorations considérables qui pourraient être faites à travers le monde. Fatal Journeys Volume 3 émet cinq recommandations principales reposant sur les méthodologies innovantes contenues dans la première partie et sur les comparaisons régionales faites dans la seconde partie du rapport :
1. Mieux exploiter les données administratives
Les autorités locales, nationales et régionales doivent recueillir et publier des données sur les décès et disparitions de migrants. Ces autorités doivent normaliser les procédures et méthodologies de collecte afin que les données puissent être plus facilement comparées.
2. Promouvoir la collecte de données fondée sur des sondages
Dans les régions où peu de données officielles existent, la collecte de données fondée sur des sondages doit comprendre des témoignages de migrants qui ont vu de leurs propres yeux les décès de leurs pairs.
3. Explorer de nouvelles technologies
De nouvelles techniques et sources de données, comme le concept « big data » (mégadonnées), peuvent améliorer la qualité et la couverture des données sur les migrants disparus.
4. Œuvrer avec la société civile et les familles
Les besoins des familles des migrants disparus doivent être pris en compte à tous les stades de la collecte et du traitement des données sur les migrants décédés. Les familles et les groupes de la société civile peuvent fournir des informations essentielles pour aider à identifier les migrants qui sont décédés ou qui ont disparu.
5. Améliorer le partage des données
L’une des meilleures manières d’améliorer les données sur les migrants disparus à travers le monde est d’améliorer la communication entre les acteurs concernés. Les données sur les migrants disparus sont souvent dispersées et fragmentées et le partage des données doit être encouragé dès que possible afin d’optimiser sa précision.
Même si les dangereux périples des migrants traversant la Mer Méditerranée sont largement relatés depuis 2013, la plupart des décès de migrants se produisent dans de vastes espaces non contrôlés et ne sont pas mentionnés dans la couverture médiatique des « crises » migratoires. La situation dans la Méditerranée a amélioré la collecte de données sur les décès de migrants se rendant en Europe mais la sensibilisation du grand public et des politiques sur les risques que les migrants courent avant d’atteindre les côtes de Turquie et d’Afrique du Nord est très limitée.
L’amélioration des données sur les décès de migrants est très importante à un moment où les Etats cherchent à savoir comment parvenir à une migration plus sûre. S’appuyant sur la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, qui appelle à une migration sûre, ordonnée et régulière, le Pacte mondial sur la migration sera signé en 2018. La collecte de données plus nombreuses et de meilleure qualité sur les décès qui se produisent lors du processus de migration est primordiale pour améliorer la base de données aux fins de ces réflexions politiques.
Pour plus d’informations, veuillez consulter le rapport intégral, disponible en anglais en cliquant sur le lien suivant : http://publications.iom.int/books/fatal-journeys-volume-3-part-2-improving-data-missing-migrants
Pour plus d’informations, vous pouvez également contacter :
Franck Laczko, Directeur du CMADM de l’OIM à Berlin, Tel : +49 (0) 151 11676795 - Email : flaczko@iom.int
Julia Black, coordinatrice du projet des migrants disparus, CMDAM, Tel : +49 30 278 778 27, Email : jblack@iom.int