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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Facebook and Twitter : nouveaux moteurs de migration, selon le Directeur général de l’OIM
Le monde mobile de plus en plus interconnecté, les
changements démographiques, les catastrophes naturelles et
celles provoquées par l’homme de plus en plus
fréquentes : tous ces facteurs contribuent à une
hausse massive des mouvements migratoires, qui doivent être
gérés de manière légale,
réglementée et responsable, a expliqué le
Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing,
à 300 délégués, lors d’une
conférence internationale sur la gestion des
frontières, qui s’est tenue à Bangkok, hier (5
juin).
Le discours liminaire de l’Ambassadeur Swing à
la 2ème Conférence sur la coopération
technique et le renforcement des capacités pour la gestion
des frontières, a ouvert trois jours de débats, de
délibérations et de constitution de réseaux
entre les gouvernements, les organisations internationales, le
secteur du tourisme, les entreprises de technologie et le milieu
universitaire.
Dans son discours couvrant un champ très large du
thème du voyage et de la réduction des risques
grâce à la gestion efficace des données avant
le départ, M. Swing a insisté sur le fait que «
les migrations ne sont pas près de disparaître,
c’est certain. » Il a souligné que «
historiquement, les migrations ont en grande partie
été positives » pour le développement
humain, et a mis en avant la nécessité
d’établir des partenariats et d’uvrer avec
une « approche à l’échelle de
l’ensemble de l’administration et de la
société, dans l’intérêt des pays,
des communautés et des populations, en particulier des
migrants eux-mêmes. »
Cette approche serait d’autant plus vitale dans un monde
où « la nation multiculturelle, multilingue et
multi-religieuse deviendra la règle plutôt que
l’exception », a-t-il fait remarquer.
Tandis que les voyages en avion devraient passer de 800 millions
en 2009 à 3,3 milliards en 2014, M. Swing a ensuite
expliqué qu’un autre phénomène est tout
aussi remarquable : la hausse du nombre de personnes ayant
accès à internet, qui est passé de 300
millions en 2000 à 2 milliards aujourd’hui.
« Une personne sur trois dans le monde est
connectée à internet », a-t-il
déclaré lors de la conférence. « Elles
savent où se trouvent les emplois et quels sont les
problèmes. Facebook, qui compte 800 millions
d’utilisateurs et Twitter, qui en compte près de 600
millions, sont devenus des moteurs de migration dans le monde. Et
si l’OIM ne prend pas part à ce dialogue, alors nous
ne faisons pas notre travail. »
Le décalage entre la demande et l’offre de main
d’uvre dans le monde sera de plus en plus visible,
prévoit M. Swing, qui a également souligné la
nécessité d’adopter une approche globale
mondiale. « La croissance démographique aura lieu dans
les pays les plus pauvres et les plus jeunes, qui ne peuvent pas
générer d’emplois. Il y aura plus de migration
irrégulière et une propension à demander
l’asile pour pouvoir pénétrer les
marchés du travail. »
Il a mis en garde contre une approche qui ne consiste
qu’à durcir les réglementations en
matière de visas et à fermer les frontières,
qui, selon ses dires, « pousserait les gens dans les filets
des grands criminels de notre temps : les passeurs et les
trafiquants. »
Les migrations ont également été
influencées par les catastrophes naturelles et celles
causées par l’homme, par le déclin de la
natalité dans les pays développés, par
l’insécurité alimentaire et
énergétique et par le manque d’accès
à l’eau, a déclaré M. Swing. Il a
cité l’exemple de la corne de l’Afrique «
où tout arrive en même temps: la pénurie de
nourriture, d’eau, le terrorisme,
l’insécurité et les violations des droits de
l’homme. »
Tout en accueillant les progrès en matière de
technologie et de gestion des données, qui ont permis
à de plus en plus de personnes de traverser les
frontières, de réduire les files d’attente aux
postes frontières congestionnés et d’interdire
certains points de passage, M. Swing a également
attiré l’attention sur la nécessité de
protéger les données personnelles.
Il a fait mention des 15 millions de citoyens américains
qui sont victimes de vol d’identité chaque
année. « Le vol d’identité est
considéré comme l’infraction qui croît le
plus rapidement dans le monde et qui coûte aux gouvernements
et aux contribuables, des millions, voire des milliards de dollars
chaque année. »
Après son discours, M. Swing a coupé le ruban pour
l’inauguration d’une exposition sur les
dernières technologies développées pour la
gestion des frontières par quelque 30 entreprises de pointe.
Bon nombre des services et des innovations technologiques
présentés apporteront des informations pendant les
trois jours de la conférence, sur le respect de la vie
privée et la protection des données, sur les
meilleures pratiques en matière de collecte de
données avant le départ et sur d’autres
avancées en matière de gestion des
frontières.
La conférence se déroule dans les locaux de
l’OIM. Elle est soutenue par le Département des
affaires consulaires du Ministère des affaires
étrangères thaïlandais et est organisée
par l’APSCA, l’Association des cartes à puce de
la région Asie-Pacifique. L’ASEAN, Interpol,
l’ONUDC, le Comité exécutif des Nations
Unies contre le terrorisme et l’Organisation mondiale des
douanes en sont les principaux partenaires.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Joe Lowry
OIM Bangkok
Tel. +66 81 870 8081
Email:
"mailto:jlowry@iom.int">jlowry@iom.int