Communiqué
Global

Etude de l'impact de la crise financière mondiale sur les femmes migrantes

L'OIM et le Fonds de développement des Nations Unies pour la
Femme (UNIFEM) organisent un dialogue politique de haut niveau le
27 mai à Dhaka, la capitale du pays, afin d'étudier
l'impact de la crise financière mondiale sur les
travailleuses migrantes bangladeshies.

Cet évènement d'une journée réunira
les représentants clés du gouvernement, du parlement
national, des organisations internationales, des associations de
migrants, les médias ainsi que des représentants de
la société civile qui possèdent des
compétences sur la migration et les droits des femmes.

En raison des suppressions d'emploi à grande
échelle provoquées par la récession qui touche
aujourd'hui de nombreux pays asiatiques et du Moyen-Orient, les
spécialistes pensent que les travailleuses migrantes sont
désormais encore plus vulnérables à
l'exploitation et aux mauvais traitements.

« Les femmes migrantes ont tendance à être
plus vulnérables à l'exploitation que les hommes car
elles travaillent souvent dans les secteurs informels, moins
qualifiés et non réglementés de
l'économie », déclare Rabab Fatima,
représentante régional de l'OIM au Bangladesh.
« L'objectif de ce dialogue est de trouver des solutions
pratiques pour faire face aux nombreux défis auxquels les
travailleuses migrantes bangladeshies continuent d'être
confrontées à l'étranger. »

Les chiffres officiels révèlent que plus de 20 000
femmes bangladeshies, représentant 22% de tous les
travailleurs bangladeshis à l'étranger, se sont
rendues à l'étranger à la recherche d'un
emploi en 2007.

Cependant, ce chiffre ne reflète pas le nombre global de
femmes migrantes en situation irrégulière qui
travaillent en Asie du sud et au Moyen-Orient. Ce nombre est
supposé être beaucoup plus élevé.

Au Moyen-Orient, les femmes migrantes du Bangladesh continuent
d'occuper une part importante du secteur des services
domestiques.

Le Bangladesh est un des pays qui envoie le plus de
main-d'œuvre et se classe parmi les dix premiers pays recevant
le plus de rapatriements de fonds dans le monde.

En 2008, environ 870 000 Bangladeshis à l'étranger
ont rapatrié plus de 9 milliards de dollars.

Cet évènement, qui fait partie d'une série
de dialogues politiques de l‘OIM, vise à
élaborer des mesures politiques et pratiques par le
gouvernement, la société civile et le secteur
privé, en réponse à la récession
économique actuelle.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Asif Munier

OIM Dhaka

Tél. + 880 1 714 114 659

E-mail : "mailto:amunier@iom.int">amunier@iom.int

ou

Tanya Huq Shahriar

Tél. + 880 1 713 01 1705

E-mail : "mailto:tshahriar@iom.int">tshahriar@iom.int