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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Dialogue sur la migration : de la corne de l’Afrique à l’Afrique du Sud
Tanzanie - L’OIM en Tanzanie a organisé, cette semaine, une conférence pour répondre aux flux migratoires complexes et en constante évolution depuis la corne de l’Afrique, en passant par le Kenya et la Tanzanie, pour rejoindre l’Afrique du Sud.
Vingt-quatre hauts représentants des gouvernements de Tanzanie, du Kenya, d’Afrique du Sud et d’Ethiopie, de l’OIM et du HCR se sont rencontrés au Zanzibar pour débattre des défis migratoires auxquels est confrontée la région et pour trouver des solutions pour y faire face. L’événement a été financé par le gouvernement du Japon, dans le cadre du projet de l’OIM d’Aide au retour volontaire aux migrants en Tanzanie.
Les flux migratoires internationaux en Afrique sont devenus plus complexes et composites ces dernières années, comprenant des demandeurs d’asile, des réfugiés et des migrants irréguliers. L’exode de migrants depuis la corne de l’Afrique (principalement l’Ethiopie) vers l’Afrique du Sud est un enjeu central.
Chaque année, des milliers de jeunes, principalement éthiopiens, risquent leur vie en tentant d’atteindre l’Afrique du Sud, où ils espèrent trouver une vie meilleure pour eux et leur famille. Les migrants sacrifient souvent les économies de toute une vie pour payer aux passeurs des sommes allant jusqu’à 4000 dollars pour faire le voyage.
Le trafic d’êtres humains est devenu une affaire lucrative de plusieurs milliards de dollars, alimentée par le désespoir de personnes aspirant à une vie meilleure. Les migrants sont chargés dans des camions par les passeurs ou abandonnés dans des cabanes au milieu de la jungle en Tanzanie pendant des jours ou des semaines sans eau ni nourriture. Le Kenya et la Tanzanie sont d’importants pays de transit et de nombreux migrants sont interceptés en chemin par les autorités.
« Les migrants sont des êtres humains avant tout et jouissent des mêmes droits que tous. Ils ne devraient pas être exposés à des situations qui menacent leur vie. Mais les causes profondes de la migration depuis la corne de l’Afrique vers l’Afrique du Sud doivent être abordées par les gouvernements concernés afin de trouver des solutions durables à cette crise migratoire », a déclaré Damien Thuriaux, Chef de mission de l’OIM en Tanzanie.
La réunion de cette semaine fait suite à une conférence régionale sur la protection des réfugiés et la migration internationale, au cours de laquelle 13 Etats africains se sont rencontrés pour débattre de la migration irrégulière depuis les régions d’Afrique de l’Est, de la corne de l’Afrique et des Grands Lacs vers l’Afrique australe.
Le projet de l’OIM d’Aide au retour volontaire aux migrants en Tanzanie a permis de rapatrier plus de 220 migrants éthiopiens détenus cette année et prévoit d’en rapatrier 800 au total d’ici la fin de l’année. Depuis 2009, l’OIM en Tanzanie a aidé plus de 2500 détenus éthiopiens à rentrer chez eux.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Damien Thuriaux, OIM Tanzanie, email : dthuriaux@iom.int