Communiqué
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Des systèmes de données alimentés à l’énergie solaire entendent améliorer la gestion des frontières au Nigéria

Nigéria - Jusqu’en 2016, les frontières terrestres et maritimes du Nigéria ne disposaient d’aucun système de données utilisé fréquemment pour inspecter les documents de voyage, effectuer des contrôles de sûreté automatisés et suivre les mouvements entrants et sortants du pays. En étroite coopération avec le Service nigérian de l’immigration (NIS), l’OIM fait don de son système de données aux frontières MIDAS (Migration Information and Data Analysis System), équipés de batteries solaires pour remédier à ces problèmes.

Pendant tout le mois de mai, avec le soutien du gouvernement japonais, l’OIM forme une cinquantaine d’officiers du NIS à travers tout le pays dans le cadre du projet intitulé Enhancing Land Border Control in Nigeria.

La formation se poursuivra jusqu’en juin à chacun des quatre postes-frontières où sera installé MIDAS : le port maritime de Calabar, Kongolum, Maigateri et le port d’Oron. Des spécialistes de l’OIM venus du Nigéria, de Genève et de Dakar animent la formation aux côtés de formateurs expérimentés du NIS.

L’OIM a lancé MIDAS au Nigéria en 2016 avec le soutien de l’Union européenne.

MIDAS permet aux officiers de l’immigration de recueillir, de traiter et de stocker électroniquement les informations des voyageurs, notamment leurs données biométriques. Le nombre total de frontières terrestres et maritimes couvertes s’élève donc à neuf, en plus du siège du NIS et des trois Commandements de l’Etat. L’expansion de MIDAS est prévue dans un proche avenir.

Les systèmes fonctionnant à l’énergie solaire sont d’une grande aide et devraient durer 12 années sans grand entretien. Chaque système dispose d’un crédit de carbone qui correspond à deux voitures enlevées de la circulation ou à 600 arbres plantés, et jouera un rôle important dans la « transition écologique » des opérations du gouvernement nigérian.

Mohammed Babandede, Contrôleur général du NIS, a salué l’expansion des équipements et de la formation MIDAS. « Cette formation élargira l’horizon de [nos] officiers en facilitant la migration régulière et en renforçant leur efficacité en matière de gestion des frontières », a-t-il déclaré lors de la première formation à Abuja, la capitale du Nigéria, la semaine dernière.

« Cette initiative aidera à normaliser les procédures aux frontières du Nigéria et permettra au NIS de garantir une migration bien gérée et ordonnée à l’entrée et à la sortie du pays, les objectifs ultimes étant de faciliter la migration régionale, de mieux protéger les droits des migrants et d’améliorer la sécurité aux frontières. Dans le même temps, les systèmes à énergie solaire contribuent grandement à la compensation des émissions de carbone dans les opérations du gouvernement », a déclaré Charles Harns, qui dirige le projet de gestion des frontières à l’OIM au Nigéria.

Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM à Abuja, Ikechukwu Hillarion Attah, Tel: +234 701 1824 415, Email: iattah@iom.int ou Charles Harns, Email: charns@iom.int.